Sécurité des consommateurs

L’actualité fournit de multiples exemples de la mise en danger des consommateurs par des produits ne respectant pas les normes de sécurité imposées par la règlementation française ou communautaire européenne, voire du retard de ces réglementations en matière de prévention des risques.

OGM, tabac, bisphénol A, amiante, de grandes entreprises déploient des moyens considérables pour manipuler la science à leur avantage, au risque de nous mettre en danger.

« La Fabrique du mensonge »
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Le scandale de la viande de cheval étiquetée « Viande de boeuf » est dans toutes les mémoires. Mais il ne s’agit pas d’une exception. Ce défaut de traçabilité résulte de l’opacité des filières voulue par les politiques de libre-échange, sans obligation de preuve en matière de qualité sociale et environnementale…

« Le grand trafic de la tomate chinoise estampillée “made in Italy” »
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Voir le chapitre « Transparence, traçabilité et origine réelle, pour une qualité prouvée »
en page FRANCE DURABLE « RSE : Responsabilité Sociétale & Environnementale »



Or en France, depuis 2010, ce ne sont pas les responsables de cette mise en danger, ni les États tortionnaires ou recourant au travail forcé, qui peuvent faire l’objet d’une action publique concertée, organisée et significative, mais les consommateurs citoyens souhaitant s’organiser en vue d’actions d’actions de boycott qui en sont empêchés. Contrairement aux consommateurs chinois ou américains…

En effet, une circulaire du 12 février 2010 émanant de la Garde des Sceaux qualifie tout appel au boycott de :
« provocation publique à la discrimination envers une nation », passible de 45 000 euros d’amende et d’un
an d’emprisonnement.

En revanche, après avoir fait figure d’Arlésienne pendant des décennies en France, des « class actions »
à la française, différant nettement des pratiques américaines, voient enfin le jour :

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  • Lorsque ce sont les faibles coûts de production de produits d’importation qui leur permettent de s’imposer sur le marché, ils génèrent une concurrence déloyale permettant aux marques et aux distributeurs de réaliser des marges injustifiées. Actuellement, la dérèglementation des échanges internationaux favorise un effet de dumping destructeur de valeur, à l’échelle planétaire.

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    • Ce constat plaide donc pour la connaissance de l’origine des produits, comme des services. Or « Les dessous du « made in France », trois ans après. Les produits français contiennent de plus en plus de pièces étrangères. » Voir également notre page Made in France - quels enjeux ?

      > Couteau corse ou made in China ?

      D’où la méthodologie M.O.T.O.R. développée par notre agence “Made in Transparency”, pour conférer davantage de sens et de précision à la détermination de l’origine des produits et des services.
      Nous mettons cette approche à la disposition des membres du programme France Durable faisant appel à nos services. Voir la page du Programme France Durable : Traçabilité - Origine et Transparence économique.

      La contrefaçon constitue un risque encore plus grand, dans la mesure où l’imitation d’une marque existante, protégée ou non, trompe les consommateurs en leur faisant croire que le produit contrefait respecte les critères de qualité de cette marque. Nous consacrons donc une page spéciale à la contrefaçon, avec comme objectif l’information et à la mise en garde des consommateurs.

      > Contrefaçon, attention danger !

      Faute de dispositifs publics de contrôle suffisants et performants, il est nécessaire de mettre en garde les consommateurs afin de les protéger de risques dont ils n’auraient pas connaissance.

      Étant ainsi en capacité d’exercer votre pouvoir de consom’acteurs, vous serez en mesure de soutenir les entreprises locales soumises à la règlementation française, lorsque celle-ci protège mieux votre sécurité que certains produits d’importation.

  • Outre les critères réglementaires de sécurité communs à toutes les activités, le programme France-Durable invite les entreprises membres à communiquer aux consommateurs les éléments de sécurité propres à leurs secteurs d’activité, négligés par les entreprises responsables d’un dumping (bas coûts fondés sur la non-qualité) ou ayant recours à des informations mensongères, affectant des produits concurrents déloyaux (concurrence libre et totalement faussée) présents sur le marché.

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    • Nous rappelons que la publicité comparative est autorisée en France.

      Il en va de l’intérêt commun des entreprises locales et des consommateurs, d’aider ces derniers à exercer leur discernement quant aux aux pratiques des entreprises et à la qualité de leurs produits et services.

      Le programme France-Durable se réserve la décision de publier ces informations sur ce site, ou de ne pas le faire, en fonction de leur fiabilité et des éléments de preuve apportés.


Enjeux identifiés :

Il s’agit ici des risques connus auxquels sont exposés les consommateurs, lorsque les produits ou les services disponibles sur le marché ne présentent pas toutes les garanties requises relatives à leur usage.

A titre d’exemple : toxicité alimentaire et médicamenteuse (chimie agroalimentaire, molécules contenues dans les médicaments), toxicité d’usage (colorants et plastics des jouets, des biberons, métaux lourds et composés organiques volatils - COV - des textiles), risques de blessures (brûlures, coupures), non conformité aux normes de sécurité (orthèses et prothèses médicales, pièces détachées des véhicules), autres risques d’accidents, etc.

« Menace sur nos neurones »
(de Marie Grosman et Roger Lenglet)
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La Commission Européenne a mis en place le système d’alerte RAPEX visant les produits dangereux autres que les produits agroalimentaires, pharmaceutiques et les équipements médicaux, qu’ils soient signalés par les agences de sécurité de la consommation des pays membres, ou spontanément par des producteurs ou des distributeurs. Une liste des produits concernés, accompagnée des détails utiles, est publiée chaque semaine par la Commission. Mais ce dispositif comporte 2 limites évidentes :

cette publication n’est faite qu’en langue anglaise,

dans le contexte actuel de libre-échange dérégulé, il est beaucoup plus difficile pour les pouvoirs publics de détecter les produits dangereux importés, que de contrôler le respect de la législation en vigueur par les entreprises produisant sur le territoire français,

certains des très nombreux lobbies industriels très actifs auprès de la Commission Européenne, parviennent à retarder très longtemps le retrait du marché de produits dangereux (notamment de produits chimiques).

Site « www.lobbycratie.fr »
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  • Risques sanitaires liés aux pesticides, à l’aspartame et au bisphénol A (déjà mis en cause dans le reportage précédent sur les plastiques), indissociables des enjeux environnementaux et économiques.

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    • > L’emballage qui tue est un reportage de Inge Altemeier (NDR - Allemagne, 2010, 30mn)

      Ce reportage est disponible en 2 parties sur YouTube :

      > L’emballage qui tue - 1ère partie

      > L’emballage qui tue - 2ème partie

      Parmi les produits de consommation courante les plus touchés, beaucoup sont destinés en priorité aux enfants.

      Voir : > L’emballage qui tue - 2ème partie


      > Notre poison quotidien

      « Le documentaire de Marie-Monique Robin revient sur trois scandales de l’industrie agroalimentaire : les pesticides, l’aspartame et le bisphénol A.

      En s’intéressant à l’histoire des produits chimiques, Marie-Monique Robin a “découvert que les “produits phytosanitaires”, selon le terme euphémisant utilisé par l’industrie et les pouvoirs publics, sont des dérivés des gaz de combat mis au point par un chimiste allemand du nom de Fritz Haber pendant la première guerre mondiale.

      Ses travaux sur les gaz chlorés ont ouvert la voie à la production industrielle d’insecticides de synthèse, dont le plus célèbre est le DTT, qui fait partie de la vaste famille des organochlorés. Suivront les organophosphorés, dont le développement dans l’entre-deux guerres est directement lié à la recherche sur de nouveaux gaz de combat, qui finalement ne seront jamais utilisés à des fins militaires., mais seront recyclés dans l’agriculture chimique.

      Comme le souligne un film institutionnel du ministère de la santé américain du début des années 1960, que j’ai utilisé dans mon film, les pesticides sont bel et bien des « poisons », car ils ont été conçus pour tuer. La grande famille des pesticides est d’ailleurs identifiable par le suffixe commun « - cide », - du latin caedo, cadere , « tuer » - car d’après leur étymologie, les pesticides sont des tueurs de « pestes », du latin « pestis » qui désigne des fléaux ou calamités : les adventices, ou « mauvaises herbes » (herbicides), les insectes (insecticides), les champignons (fongicides), les escargots et autres limaces (mollusticides), les vers (nématicides), les rongeurs (rodenticides), ou les corbeaux (corvicides).

      C’est précisément parce qu’ils sont hautement toxiques et nocifs pour la santé de ceux qui y sont exposés (les agriculteurs, mais aussi les consommateurs) que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Food and Agriculture Organization (FAO) ont inventé un système qui permet d’évaluer la toxicité des pesticides (mais aussi des additifs et plastiques alimentaires-), dont le pilier s’appelle la « Dose Journalière Acceptable » (DJA). Certains emploient l’expression “Dose journalière admissible” mais je préfère utiliser celle qu’a proposée René Truhaut, un toxicologue français, considéré comme le “père de la DJA”, dans les (rares) articles qu’il a consacrés à son “invention”.

      Ce concept, dont j’ai reconstitué l’origine grâce à mes recherches dans les archives de l’OMS , à Genève désigne “la quantité de substance chimique que l’on peut ingérer quotidiennement et pendant toute une vie sans qu’il n’y ait d’effet sur la santé”.

      En termes clairs : c’est la quantité de poison que nous sommes censés pouvoir ingérer quotidiennement, car si ladite substance n’était pas un poison, il n’y aurait pas besoin d’inventer une DJA !

      Voilà pourquoi, avec ARTE et La Découverte, j’ai décidé d’appeler mon film et livre Notre poison quotidien, car je montre comment notre nourriture est quotidiennement contaminée par de petites quantités de poisons divers et variés.

      Le titre est aussi un clin d’œil à la référence des Evangiles que tout le monde connaît : “Notre pain quotidien”.

      Marie-Monique Robin »

  • Risques sanitaires liés à l’eau du robinet (nitrates, pesticides, aluminium, radioactivité du radon, médicaments, etc.), indissociables des enjeux environnementaux et économiques.

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  • Risques sanitaires liés à l’industrie agro-alimentaire et à l’agrochimie (la santé des agriculteurs et des consommateurs menacée par des intérêts économiques irresponsables), indissociables des enjeux environnementaux et économiques.

    Site « www.dangersalimentaire.com »
    Savez-vous ce que vous mangez ?
    Cliquer :

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    • > La mort est dans le pré émission diffusée sur France 2 le Mardi 17 avril à 22h40.

      Documentaire. Un film inédit écrit et réalisé par Eric Guéret.
      Une production Program33. Avec la participation de France Télévisions.

      « Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n’ai pas de raisons de me taire. »

      « L’agriculteur qui nous parle est atteint d’un cancer à 47 ans. C’est une victime des pesticides qu’il manipule tous les jours. Des centaines d’agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait “anodins”. Ces élèves issus de l’école agricole intensive les utilisent depuis les années cinquante sur leurs exploitations jusqu’au jour où les maux de tête, la fatigue, les comas successifs les ont conduits à l’hôpital. Diagnostics : maladie de Parkinson, leucémie, cancers,… Ce qui ressemble à une épidémie apparaît au grand jour.

      Ce documentaire est une immersion auprès de ces agriculteurs atteints de maladies mortelles. Nous allons partager le destin de ces familles ébranlées, dans l’intimité de leur itinéraire médical, de leur combat pour être reconnu par la MSA, sur l’exploitation pour changer de pratiques, au tribunal aussi… Premières victimes de ce système agricole intensif, les agriculteurs en sont aussi les acteurs principaux. Remise en question de leurs pratiques, de leur héritage, du sens même donné à leur mission de “nourrir la planète”, quand la maladie arrive, elle bouleverse un idéal solidement ancré. Malgré tout, la majorité d’entre eux continuent à utiliser ces produits qui les rongent à petit feu. Pourquoi ? D’autres organisent la résistance. Alerter les agriculteurs et les citoyens, entamer une procédure symbolique contre le géant des produits phytosanitaires, Monsanto : rien n’est perdu pour ces victimes qui entendent révolutionner leurs pratiques. »



      L’acharnement de l’agro-industrie à imposer sa stratégie financière aux consommateurs semble inépuisable…

      Par exemple, l’huile de palme, dont nous nous passions fort bien dans un passé pas si lointain, serait devenue désormais vitale. Tout comme seuls les OGM seraient capables de sauver le monde de la famine !

      A chaque fois que le législateur ferme la porte aux lobbies de l’agro-industrie et de l’agrochimie, ils entrent par la fenêtre. Et tous les détournements sont bons…

      Cliquer :
      « Vers une huile de palme “durable” en France ? » (article Le Monde.fr du 02.09.2013)
      « H&M utilise du coton OGM certifié bio » (L’Express.fr - le 26.01.2010)

      L’Inde est le second producteur mondial de coton après la Chine. Le coton BT est la seule production OGM actuellement autorisée en Inde. Mais 90% du coton produit en Inde est désormais génétiquement modifié.

      Après avoir vu leurs plantations contaminées du fait de la proximité de grandes plantations de coton OGM, de nombreux petits producteurs de coton BIO ont été forcés à se convertir à la loi de MONSANTO ou à mourir.

      Or les effets secondaires du coton OGM s’avèrent catastrophiques.

      Cliquer :
      « En quoi le coton Bt indien est-il dangereux pour l’environnement ? » (Futura-sciences.com - le 22.05.2013)

      Mais le plus incroyable, c’est que les tenants du coton OGM en Inde ont obtenu qu’il soit déclaré durable car conforme aux objectifs de RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) des régions concernées !



      Seule la vigueur démocratique de nos sociétés est susceptible de préserver les populations à la fois de la peste de la manipulation des esprits par les stratèges de la finance et du choléra du conflit d’intérêt politico-affairiste…

      Cliquer :
      « OGM : la fin du rêve Monsanto en Inde ? » (FRANCE 24 - le 05/07/2013)
  • Ampoules à basse consommation (un exemple du développement durable abordé par le petit bout de la lorgnette), indissociables des enjeux sociétaux, environnementaux et économiques.

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    • > Des ampoules pas si claires reportage d’Envoyé Spécial, diffusé sur France 2 le Mardi 28 avril 2011.

      Disponible en 2 parties sur YouTube :

      > Des ampoules pas si claires - 1 sur 2

      > Des ampoules pas si claires - 2 sur 2

      Un reportage de Sandrine Mary et Franck Carimalo :

      « 25, c’est le nombre moyen d’ampoules présentes dans un foyer français. 25 points de lumières qu’il va falloir changer, suite à une directive européenne qui interdit à terme les ampoules à incandescence, trop gourmandes en énergie.

      Unique alternative en magasin aujourd’hui, les ampoules fluorescentes compactes. Leurs points forts : une durée de vie 10 fois supérieure, et une consommation d’énergie cinq fois plus faible. Leurs points faibles : un prix d’achat beaucoup plus élevé, une esthétique qui laisse à désirer, et, beaucoup plus grave, quelques milligrammes de mercure contenus à l’intérieur, qui posent un problème de santé publique. Le mercure est un poison pour l’homme et la filière du recyclage pour ces ampoules est très loin d’être parfaite…

      Enquête, en France et en Chine où elles sont fabriquées, sur ces ampoules de demain, qui ne sont peut-être pas aussi écologiques qu’on voudrait nous le faire croire. »

  • Risques sanitaires liés à l’industrie textile & habillement (la santé des travailleurs et des consommateurs menacée par des intérêts économiques irresponsables), indissociables des enjeux environnementaux et économiques.

    (lire la suite…)

    • > Du poison dans nos vêtements est un reportage de Inge Altemeier et Reinhard Hornung (NDR - Allemagne, 2010, 43mn)

      Une version intégrale du reportage est disponible sur “vimeo.com”

      « Rita Lemoine ne se doutait pas que ses chaussures neuves contenaient du diméthylfumarate, fongicide qui lui a provoqué une réaction cutanée spectaculaire et des paralysies musculaires.

      Depuis 2009, ce produit est interdit dans l’UE, mais de nombreux objets importés, notamment de Chine, échappent aux contrôles. Si en Asie, le chrome, les pigments et le chlore font toujours autant de victimes dans les tanneries, les travailleurs européens du textile ne sont pas non plus épargnés.

      Ainsi Frauke Driessen, qui a repassé pendant dix ans des jeans pour une grande marque de vêtements, est tombée malade suite à la présence dans son sang de dichlorométhane, substance cancérigène également présente dans son usine… »

      > 14 marques de vêtements dans le viseur de Greenpeace article du magasine Usine Nouvelle du Mardi 23 août 2011.

      « Ce sont des traces de substances chimiques toxiques qui sont à l’origine de l’alerte lancée par Greenpeace le 22 août.

      L’organisation non gouvernementale de défense de l’environnement relève que 14 marques spécialisées dans la production de vêtements utilisent des substances chimiques toxiques pour la conception de leurs produits.

      Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercrombie & Fitch, Lacoste, Converse et Ralph Lauren font partie de cette liste. Des traces de substances chimiques toxiques (éthoxylates de nonylphénol) ont été détectées dans leurs productions. Elles seraient largement utilisées comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques. Elles seraient susceptibles de porter atteinte aux organes de reproduction selon Greenpeace. L’essentiel des échantillons analysés provenaient de Chine, du Vietnam ou encore de Malaisie.

      Cette annonce intervient un mois après la publication par la même ONG d’un rapport intitulé Dirty Laundry. Il faisait était d’une pollution de l’eau de certains fleuves chinois du fait de rejets chimiques par des fournisseurs de grandes marques textiles. »

      > Résultat des analyses toxicologiques effectuées par GreenPeace en avril 2012 : 18 marques de vêtements épinglées !

      > Reach impuissant face aux produits toxiques dans les vêtements article du magasine Usine Nouvelle du 30 août 2011.

  • Risques sanitaires liés à l’industrie du jouet (la santé des travailleurs et des consommateurs menacée par des intérêts économiques irresponsables), indissociables des enjeux environnementaux et économiques.

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  • Chine, produits sous surveillance. Non seulement, les objectifs économiques impérialistes de la Chine ont fait du dumping le moteur de sa domination commerciale, mais l’incapacité des pouvoirs publics chinois comme celle des pays importateurs à contrôler la qualité des produits, laisse libre-court aux pratiques les plus aberrantes et les plus dangereuses pour les consommateurs du monde entier, comme pour les travailleurs chinois.

    (lire la suite…)

    • > http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/societe/les-scandales-des-produits-chinois-dangereux-en-europe_1112848.html

      Le reportage de Véronique Blanc, Michel Guétienne, Vincent Bouffartigue et Frédéric Bohn, Chine, produits sous surveillance, diffusé par le magasine “Envoyé spécial” sur France 2 le 18/09/2008, énumérait déjà :

      « Du dentifrice au glycol, des jouets au plomb, du pâté pour chiens à la mélamine, depuis quelques mois, les scandales se multiplient dans le “made in China”.

      D’autant qu’aujourd’hui, la Chine n’est plus seulement l’atelier du monde, elle devient également le frigo du monde. Fruits, légumes, poissons commencent en effet à arriver dans nos assiettes européennes. Est-il toujours possible de le savoir ? Est-ce que la France a les moyens de bien contrôler ses importations en provenance de la Chine ? Comment certains produits toxiques peuvent-ils encore passer à travers les mailles du filet ? En Chine et en France, enquête sur ces nouvelles filières. »

  • Risques sanitaires liés à l’automobile, notamment au Diesel, indissociables des enjeux environnementaux et économiques : le diesel aussi nocif que l’amiante…

    (lire la suite…)

    • Des associations militent pour la citoyenneté tant au niveau de la production automobile que du comportement des usagers de la route. C’est par exemple le cas de l’association Citoyens de la route.

      > Le diesel aussi nocif que l’amiante : un risque de cancer du poumon augmenté de 63 (contre 68 avec l’amiante).

      Cet article publié sur le site Doctissimo, fait état d’une étude portant sur les professions les plus exposées au Diesel : conducteurs de camions et de bus, mécaniciens amenés à travailler sur des moteurs diesel, et ouvriers utilisant des équipements fonctionnant au diesel.

      Mais les populations exposées à une pollution diesel sont également concernées.

      > Diesel, le scandale français : un documentaire très clair sur les tenants et les aboutissants de cette dangereuse exception française.

      Pourquoi les pouvoirs publics français ont-ils opté pour une telle promotion du diesel à travers une fiscalité aussi favorable, contrairement à celle appliquée à l’essence sans plomb ou à d’autres carburants ?

      Responsable de diverses maladies respiratoires allant de l’asthme au cancer du poumon, le diesel a des effets dévastateurs sur le système cardiovasculaire. Tout le monde connaît le danger des microparticules qui se logent au plus profond des alvéoles pulmonaires. Le filtre à particules n’est obligatoire en France que sur les véhicules

      Le parc diesel est quasi inexistant aux États-Unis, limité à 1% du parc automobile japonais.

      Il en va tout autrement en Europe : il est actuellement de 30% en Allemagne. Mais surtout il représente 60% des voitures particulières en France où il ne cesse de progresser : en 2011, 72,4% des voitures vendues dans l’Hexagone, où 80% du carburant écoulé est le gazole…

      Or l’installation du filtre à particules n’est obligatoire sur les véhicules neufs que depuis 2011. Et leur catalyseur d’oxydation destiné à éliminer le monoxyde de carbone, émet du dioxyde d’azote (NO—2—) extrêmement toxique…

      De plus, les raffineries françaises datant des années 70, alors que le parc diesel était encore marginal en France, elles ne sont pas en mesure de produire une proportion suffisante de gazole. Nous devons en importer une grande partie d’Asie, dont 30% de Russie ; ce qui a contribué en 2011 pour 13 milliards d’Euros à notre déficit commercial.


Liste thématique :

Sécurité des consommateurs et des utilisateurs, négligée : détournement de la réglementation + ignorance du
« principe de précaution » ( celle des travailleurs relève de la “qualité sociale”. )

Voir la question du principe de précaution en page : « Voir et comprendre »


Solutions et précautions

Procédures, certifications, éventuellement les labels correspondants répertoriés en page ” Décrypter les marquages d’origine et de qualité “.



Autres enjeux liés aux risques sociétaux & environnementaux

Enjeux identifiés :

Il s’agit ici par exemple de risques relatifs à la destruction des emplois directs et indirects, ou au déclin de la profession et des savoir-faire du fait d’une concurrence non soutenable. Ce processus ne fait l’objet de l’actualité grand public que lorsqu’il est trop tard : délocalisations, liquidation des entreprises, plans sociaux et licenciements économiques.

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Les secteurs concernés ne communiquent pas suffisamment sur les risques économiques qui menacent leurs activités et les emplois locaux, alors qu’il serait encore temps de susciter une réaction solidaire et coopérative de la part des consommateurs, des citoyens et des pouvoirs publics.

Quant aux risques environnementaux, ils ont comme les autres types de risques 3 causes possibles :

l’ignorance de toutes les parties prenantes (pouvoirs publics, consommateurs et entreprises),

le laxisme ou le manque de moyens des pouvoirs publics,

la dissimulation de leurs pratiques par les entreprises,
… grandement facilitée par la sous-traitance et les délocalisations de la production.


C’est pourquoi le programme France Durable met ce site :

à la disposition des consommateurs, des entreprises et des pouvoirs publics,

au service d’une gouvernance

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responsable et transparente


Liste thématique :

  • Un ensemble de manques ou de dysfonctionnements :

    Une règlementation nationale, communautaire et/ou internationale aberrante.
    Une pratique erronée de la profession.
    Un manque d’information des consommateurs ou de discernement de leur part.
    etc…

    … nuisent à la Qualité Sociétale (dont la sécurité des consommateurs) et Environnementale (QSE) des produits et des services : voir également notre page Du prix non durable, au prix qui tue…

    (lire la suite…)

    • Gestion de la qualité globale défaillante (mauvaise gouvernance) : y compris au niveau social, environnemental et économique (volonté, capacité, pertinence, cohérence, efficacité, transparence et traçabilité défaillantes)

      Droits de l’Homme bafoués (économie non citoyenne) : non respect des droits fondamentaux des travailleurs et des populations.

      Qualité sociale sacrifiée : Hygiène & Sécurité, rémunération, liberté syndicale et protection sociale des travailleurs, non respectées.

      Qualité environnementale négligée : impacts négatifs sur l’environnement, du fait de la non prise en compte des enjeux et des risques environnementaux par l’activité économique.

      Qualité économique dévoyée (économie non citoyenne) :
      opacité & irresponsabilité économique (corruption, évasion fiscale, répartition inéquitable des revenus de la filière, concurrence déloyale et dumping, etc.)

      Qualité sociétale compromise (économie non citoyenne) : impact négatif de l’activité économique sur la société (mise en concurrence des territoires et des populations, destruction d’emplois directs et emplois induits, déni de droits fondamentaux, détérioration des conditions de vie…)

      Garanties de qualité ne permettant pas de justifier le prix : absence ou insuffisance d’évaluations, de certifications indépendantes de cette qualité globale ; informations qualitatives absentes, insuffisantes ou mensongères.

Solutions et précautions

Les membres du programmes France Durable les plus actifs en matière de qualité et de prévention des risques sont invités à communiquer les informations aidant les consommateurs et les citoyens à se repérer et à faire les meilleurs choix.

Les entreprises proactives en matière de développement durable et de Responsabilité Sociétale et Environnementale ont la possibilité sur ce site de s’adresser aux consommateurs comme aux pouvoirs publics, afin de les informer des meilleures pratiques et techniques possibles, et de requérir leur coopération.

Voir également nos pages :

> Prix durable et qualité de vie

> Synergies recherchées

> Synergies entreprises & société


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Page évolutive, en cours de rédaction