Nos interactions complexes et notre co-responsabilité : il serait caricatural de considérer que LES entreprises sont responsables de tous les maux, que LES consommateurs et LA société dans son ensemble en sont victimes, et que LES pouvoirs publics et LES politiques sont impuissants à agir sur des mécanismes internationaux qui les dépassent.
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Chapitre développé en page Parties Concernées.
● Des TPE et PME dépendantes de grandes entreprises donneuses d’ordres ou même des achats publics de l’État, sont trop souvent victimes des agissements de leurs clients : c’est par exemple le cas des sous-traitants du secteur automobile.
● Le manque d’information ou de discernement de certains consommateurs facilite les abus ou les pratiques aberrantes de certains producteurs ou distributeurs : l’achat de fruits et légumes hors saison, la surconsommation de produits électroniques éphémères, le suremballage ; plus généralement, le gaspillage et la génération croissante de déchets.
● Réciproquement, si les consommateurs préfèrent des produits désastreux sur le plan social ou environnemental, les entreprises les plus vertueuses sont pénalisées, voire condamnées.
● Lorsque les revenus des consommateurs sont insuffisants pour satisfaire des besoins aussi fondamentaux que leur alimentation, tout en préservant leur santé et l’environnement (produits BIO), alors les pouvoirs publics sont directement concernés.
Car le calcul du pouvoir d’achat et du seuil de pauvreté doit tenir compte de la qualité des produits sous l’angle de la Responsabilité Sociétale et Environnementale des entreprises.
● Par ailleurs, lorsque des entreprises ou des particuliers fraudent le fisc ou le système de protection sociale, ils privent l’État des moyens indispensables à sa gouvernance socioéconomique.
● Lorsque c’est l’État qui renonce à appliquer un impôt équitable indispensable à une régulation socioéconomique responsable, il compromet le développement humain et la cohésion sociale.
Notre potentiel de synergie découlant de nos complémentarités : il est donc contre-productif d’opposer entreprises, consommateurs et pouvoirs publics. Au contraire, aucune solution ne sera durable si elle ne repose pas sur l’interdépendance, l’interaction et donc la coopération de ces différents acteurs socioéconomiques, en misant sur leurs intérêts communs au-delà du court terme.
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