Il s’agit tout d’abord de décrypter les mécanismes économiques les plus significatifs pour les rendre compréhensibles de tous, notamment les moins visibles.
● Depuis l’explosion de la crise actuelle en 2007/2008 il est beaucoup reproché, à juste titre, aux économistes de la pensée unique justifiant aveuglément, depuis des décennies, la mondialisation économique libérale.
● Mais par ailleurs, de véritables chercheurs en économie nous apportent une vision et des perspectives alternatives.
● De plus, un excellent journalisme d’investigation témoigne régulièrement des conséquences économiques, sociétales et environnementales de la dérégulation économique et financière, aussi bien localement qu’à l’échelle de la planète.
Mais il est également essentiel de structurer ces informations de manière à redonner corps et vie à la logique d’ensemble des mécanismes concernés
● Car l’*accumulation d’information* ne suffit pas. Au contraire, elle risque à terme d’avoir des effets secondaires contre-productifs : confusion, sentiment d’impuissance, découragement, démotivation et finalement indifférence.
● Il s’agit donc de montrer en quoi les grands enjeux économiques et sociétaux reposent en fait sur des problématiques beaucoup plus simples qu’il n’y paraît.
Il est nécessaire de proposer des produits et des services locaux durables, compatibles avec des modes de vie davantage porteurs de sens, renforçant la cohérence socioéconomique et la cohésion sociale des territoires.
● Donc, mieux informé et plus avisé, chaque citoyen est en mesure de prendre conscience de son pouvoir économique de consommateur, qui lui permet de participer concrètement et activement à ce changement de cap vital. Chacun détient seul une pièce unique du puzzle de notre avenir commun.
● Mais cette dernière condition constitue certainement la dimension la plus philosophique de notre défi :
→ Sommes-nous individuellement disposés à consentir des efforts de cohérence entre ce que nous savons et ce que nous faisons ?
→ À revoir nos modes de consommation ? Par exemple, attendre s’il le faut d’avoir les moyens de payer le vrai prix de la qualité, quitte à consommer moins pour consommer mieux.
● D’où l’importance à nos yeux du premier objectif collectif précité : aider l’État à intégrer la qualité durable des produits et des services à l’évaluation du pouvoir d’achat et du seuil de pauvreté de la population.
C’est donc à cela que le programme France-Durable entend contribuer, dans la mesure de ses moyens.
Voir notre page : charte du programme
Voir notre page : Traçabilité - Origine et Transparence économique
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