Interaction entreprises / société : des synergies possibles et souhaitables


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« Développement durable - Synergie des parties prenantes »


Une dynamique nationale salutaire naîtrait de la synergie des parties prenantes RSE du DD :

Le principe de “redevabilité” ( “accountability”, en Anglais) :

Comme le prescrit la norme ISO 26000, une organisation est redevable d’une information responsable à l’égard de ses parties-prenantes. Le terme anglais “accountability” est plus précis : elle doit rendre compte à ses parties prenantes de son mode de fonctionnement, de ses activités et de leurs impacts sur la société et sur l’environnement.

Une entreprise doit donc rendre compte :

à ses parties-prenantes de filière : ses propres salariés, ses
fournisseurs, sous-traitants et leurs propres salariés, ainsi que ses
clients professionnels,

aux populations : celles riveraines de ses activités, ou celles
susceptibles d’être indirectement impactées,

aux consommateurs : car ils sont concernés à plus d’un titre.


  • Responsabilité des Entreprises envers les Consommateurs

    Respect des consommateurs : Transparence économique - Traçabilité - Origine - Qualité des produits & services - Justification du Prix - Production Durable.

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    • La responsabilité de l’entreprise envers les consommateurs

      ● Une entreprise ne peut survivre sans consommateurs ou usagers.

      ● Un consommateur ne peut pas consommer sans pouvoir d’achat.

      ● Or, sans emploi, un consommateur perd l’essentiel de son pouvoir d’achat.



      L’interdépendance économique entre les entreprises et les populations est donc totale.

      ● Que les entreprises prétendent vendre leurs produits et services à une population sans l’employer, ne devrait pas être la règle.

      ● Qu’une part croissante d’entreprises aspire à délocaliser les emplois, et réimporter ensuite leurs produits ou services à bas coût pour accroître leurs profits, n’est pas une situation soutenable.

      ● Une spécialisation des territoires n’a de sens que sur la base de plus-values spécifiques en termes de qualité globale des produits et des services (savoir-faire, climat, terroir, etc.)

      ● En revanche, une division internationale du travail et une spécialisation des territoires fondée exclusivement sur les coûts les plus bas, ne tenant aucun compte de critères de qualité sociale (qualité de l’emploi), sociétale (droits fondamentaux et qualité de vie des populations) et environnementale, imposent une moins-value à toute la filière, de la production à la consommation, en contre-partie du profit anormalement obtenu (exploitation humaine, pollutions, destruction des emplois sur le territoire de consommation).



      Sur le plan de la qualité des produits et des services :

      l’entreprise est responsable de la sécurité de ses consommateurs et des usagers,

      ● comme elle est responsable des impacts de son activité sur ses autres parties-prenantes.



      Enfin, le prix pratiqué par l’entreprise doit, en plus d’assurer sa propre viabilité, respecter 2 critères de base :

      ● permettre d’assumer des coûts compatibles avec la qualité, cette notion intégrant le respect des personnes (travailleurs, populations, consommateurs et usagers),

      sans être excessif, de manière à ne pas nuire au client du fait de l’application de marges disproportionnées.

  • Responsabilité des Consommateurs envers les Entreprises

    Consommation Durable : soutien des entreprises transparentes et responsables par les consommateurs.

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    • La responsabilité du consommateur envers les entreprises

      ● Une entreprise ne peut survivre sans consommateurs ou usagers.

      ● Dans un système de concurrence réelle, le choix du consommateur détermine quel type d’entreprise est viable.

      ● Son choix est déterminé par son besoin objectif ou subjectif, mais dans les limites de son pouvoir d’achat.

      ● S’il accorde sa préférence aux produits et services d’entreprises nuisibles à l’emploi local,

      il compromet le développement socioéconomique du pays,
      ainsi que, à terme, son propre pouvoir d’achat.

      ● Si au contraire il accorde sa préférence aux produits et services d’entreprises favorables à l’emploi local,

      il contribue au développement socioéconomique du pays,
      favorable, à terme, à son propre pouvoir d’achat.

      ● En outre, l’emploi local, critère social, économique et sociétal de développement durable, n’est pas le seul devant être pris en compte au titre de la qualité des produits et des services, et de la responsabilité des entreprises.

      les critères environnementaux et bien d’autres (sécurité du consommateur,
      éthique économique, etc.) doivent également être retenus,

      et les produits ou services ayant vocation à être élaborés ailleurs doivent
      apporter les mêmes garanties de qualité durable.



      Pertinence des exigences du consommateur envers les entreprises
      … et cohérence de ses comportements.

      ● Elles reposent essentiellement sur 2 principes :

      accepter de payer le prix de la qualité durable des produits et des services
      d’entreprises responsables,

      s’affranchir autant que possible du piège temporel du pouvoir d’achat en
      différant au besoin un achat, plutôt que de céder à l’envie du moment, au risque
      de donner sa préférence aux produits ou services générateurs de dumping

      ● …et requièrent 2 conditions :

      être capable de faire la différence entre qualité durable et non durable

      le cas échéant, être réellement en mesure de différer sa consommation, ce qui
      suppose que la nécessité des produits et services concernés ne soit pas vitale.

  • Responsabilité de l’État envers les Entreprises.

    Régulation économique en faveur des entreprises responsables : régulation financière, fiscale et commerciale en faveur de l’activité génératrice d’emploi local durable.

    Politique de Développement Durable incitative à l’égard de la Responsabilité Sociétale et Environnementale des entreprises, en faveur de la Qualité Sociétale et Environnementale de leurs produits et services.

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    • En cours de rédaction

  • Responsabilité des Entreprises envers l’État

    Civisme fiscal (renoncement aux pratiques légales de prix de transfert et du bénéfice mondial consolidé – cette dernière sera bientôt illégale – et bien sûr se garder de toute fraude fiscale) - rééquilibrage des grilles salariales - rééquilibrage de la rémunération du travail (salaires) et du capital (dividendes).

    (lire la suite…)

    • En cours de rédaction

D’où la nécessité d’une transparence économique rendant possible une évaluation objective, en dépassant les pratiques auto-déclaratives de la plupart des rapports annuels RSE et DD.

En cours de rédaction