Régulation locale et régulation globale sont-elles compatibles ?

L’avis du programme FRANCE DURABLE

Particulièrement depuis 2008 :

Les amortisseurs sociaux français, si décriés comme ralentisseurs de croissance, ont différé notre naufrage.

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Laurent Davezies : « La crise des territoires est à venir »►►►►►►►►►►

Mais faute d’avoir colmaté les voies d’eau, rien ne saurait l’éviter, hormis une profonde modification structurelle du navire France, à l’opposé de l’intention des réformes auxquelles l’ultra-libérale Commission Européenne tente constamment de contraindre ses membres :

  • Les principes qu’elle voudrait imposer aux économies nationales relèvent de pavillons de complaisance (à titre d’image), au détriment de la qualité sociale et environnementale indispensable à leurs populations comme au reste du monde. Des équipages low cost sans droit du travail, embarqués sur des navires aux normes détournées, enregistrés dans des territoires sans lois, au service de profits gonflant les voiles d’une piraterie planétaire embusquée dans les paradis fiscaux.
  • Alors que l’intérêt de l’entité Union Européenne, indissociable de celui de chacun de ses États, au lieu de favoriser certains au détriment de tous les autres, devrait au contraire affirmer et affermir des règles de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) réciproques, dans le cadre de nos échanges commerciaux intra UE, comme avec le reste du monde.
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Bernard Guetta, le 30 mai 2013 : « L’impardonnable faute de la Commission »►►



Pour cela, un nouveau navire Europe doit être mis en chantier, d’architecture démocratique,
…muni d’une double coque anti-dumping sécurisant à la fois ses membres et ses partenaires extérieurs.

L’objectif étant de conditionner ses échanges internes et externes à une stricte réciprocité sociétale (incluant des règles sociales, monétaires, fiscales, etc. communes) et environnementale. Serions-nous enfin au seuil d’une telle évolution ?

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Bernard Guetta, le 31 mai 2013 : « L’Europe selon Paris et Berlin »►►
Bernard Guetta, le 06 juin 2013 : « Comment l’Europe s’est remise en marche »►►

Avancée historique ou excès d’optimisme ?

  • Toujours est-il qu’avant que ce géant des mers ne soit achevé, chaque pays membre devrait être habilité à entreprendre la construction de son propre bâtiment sur ce même modèle, en commençant par la mise en place de règles anti-dumping de réciprocité commerciale bilatérale (protectionnisme ?). Ce qui devrait être beaucoup plus rapide à l’échelle des États-membres (certains jouant un rôle moteur comme à l’accoutumée), et susceptible de faciliter l’édification modulaire (par degré d’homogénéité) d’une Europe nouvelle et surtout, enfin, démocratique.
  • Car si, par malheur, ce navire Europe ne parvenait pas à voir le jour, le travail accompli par des États-membres conscients de cette nécessité de restructuration pro sociétale et environnementale (PSE ?) serait malgré tout un progrès considérable, par rapport à l’état actuel de déstructuration et d’inachèvement, qui a fait de l’UE une tour de Babel politique inaudible à l’échelle mondiale, et de chacun de ses membres une passoire économique dans laquelle il est devenu quasiment impossible de remettre de la pression pour relancer ses moteurs (principale raison de la perte d’efficacité des politiques keynésiennes de relance).

Voir également nos pages :

La pensée économique - 6e partie : « L’évolution de la pensée économique du 19e siècle à nos jours »

« Une mondialisation contemporaine forgée par l’idéologie néolibérale »



Une reconstruction commençant par notre propre prise de conscience citoyenne

Dans le même temps, les rouages économiques de la mondialisation, ses courroies de transmission institutionnelles et ses modes de gouvernance se sont avérés totalement biaisés.

  • L’énergie psychique de l’idéologie néolibérale qui les anime, a largement prouvé être particulièrement pernicieuse.
  • Les ressources exigées par la loi exclusive du profit n’étant pas de nature renouvelable et leurs volumes n’étant pas soutenables, cette loi conduit notre civilisation à sa perte.

C’est pourquoi la 3e révolution industrielle prônée par les adeptes de l’Américain Jeremy Rifkin, doit s’accompagner de l’insurrection des consciences à laquelle appelle l’agriculteur et philosophe Pierre Rabhi.


Réalités politiques en marche

Ce chapitre est destiné aux témoignages de représentants de pouvoirs publics, consacrés à des projets en cours ou des réalisations effectives en lien avec la problématique de compatibilité entre gouvernance socioéconomique et environnementale locale et globale.


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