► La notion d’État réunit les conditions caractéristiques d’un système :
→ un territoire dont les limites (frontières naturelles ou administratives) le distinguent des autres États,
→ une population résidente légitime disposant de droits en contrepartie de devoirs à l’égard de la collectivité,
→ un gouvernement et un mode de gouvernance intérieure et extérieure (vis-à-vis des autres États).
Comme tout système :
► Son fonctionnement repose donc sur :
→ sa structure,
→ ses organes internes et son système d’information et de communication.
→ et ses règles (constitution, lois),
► Sa pérennité dépend de sa capacité de réaction ou d’adaptation :
→ à ses évolutions internes,
→ comme à celles se produisant à l’extérieur.
► Or cette interaction doit bien, par définition, fonctionner dans les deux sens :
Tous ces aspects mériteraient bien sûr une étude approfondie. Mais c’est à sa dimension socioéconomique que nous nous intéressons tout particulièrement ici.
La gestion de la chose publique par les gouvernements conditionne la sauvegarde de l’intérêt général des populations. La façon dont ils la gèrent est indissociable de la réalité démocratique des États.
Pour s’en rendre compte, il suffit de considérer la situation de territoires et de sociétés se voyant confisquer le contrôle de leurs institutions par tel prétendu homme fort, dont l’autoritarisme ne sert que son affairisme et les intérêts de son propre clan.
Un danger inverse consiste dans le fait de sacrifier la sécurité économique d’un pays, au nom du très libéral “laisser faire et laisser passer”, surtout en l’absence de garantie de réciprocité effective entre pays commerçant ensemble.
● Il n’aura échappé à personne que le site FRANCE DURABLE plaide inlassablement pour la légitimité de l’État
● en matière de gouvernance économique, et ne cesse de clamer la nécessité de son rôle régulateur.
● À l’inverse, nous ne cessons de désigner l’idéologie néolibérale comme une imposture politique qui, en
● quelques décennies, a gagné la planète. Elle prône la liberté totale des acteurs économiques, et s’emploie
● à neutraliser tout interventionnisme public, sauf s’il sert à déréglementer toujours plus, sous prétexte de
● fluidifier les rouages de l’économie.
Intérêt général, intérêts particuliers et conflits d’intérêts…
…tels sont, plus que jamais, les enjeux des démocraties.
Les pages de ce site consacrées aux pouvoirs publics leur sont ouvertes afin qu’ils puissent apporter toute information utile en lien avec les objectifs du programme FRANCE DURABLE ® et sa charte.
notamment les dispositifs et les actions présentés en page :
« Vers une concurrence durable ? ».
… contribuant à surmonter les blocages traités en page :
« État et régulation économique : le divorce ? ».
❇ ❇ ❇