Comprendre les traités de libre-échange transatlantique TAFTA et CETA et les raisons de s’y opposer
Au passage du curseur sur cette carte, des liens documentaires vous sont proposés.
(…)
Un abus de pouvoir économique toujours plus arrogant, dont rendent régulièrement compte des associations spécialisées :
> L’Observatoire des multinationales
> Les prix Pinocchio du climat et du mensonge “RSE - développement Durable” de certaines entreprises
… (lire la suite)
● Pour plus de détails sur ce sujet, voir notre page :
Du prix non durable, au prix qui tue…
● Attention toutefois de ne pas donner l’impression évidemment fausse que seules les multinationales françaises seraient pointées du doigt…
Car cela entraînerait une véritable distorsion de la concurrence internationale, parfaitement déloyale envers nos propres multinationales. L’objectif étant de tirer vers le haut la qualité des pratiques de toutes, et non de “faire payer” les nôtres pour toutes les autres…
Cliquer : | ||
« Sous-traitance, filiales : la loi qui affole les grands groupes français » (Les Echos.fr - 12.03.2015) |
● Ce serait une distorsion de même nature que le dumping qu’exercent, avec la bénédiction de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les entreprises non soumises à des règles sociales et environnementales, sur celles heureusement tenues de respecter de telles règles, et dont les coûts de production sont de ce fait supérieurs.
● Mais ce sont alors les règles du commerce international qui doivent être radicalement modifiées, au niveau de l’OMC, en tirant vers le haut la contrainte de Responsabilité Sociétale et Environnementale des Entreprises (RSEE), de toutes les entreprises, sur tous les territoires.
Et non en les nivelant par le bas, comme c’est le cas à l’heure actuelle, conséquence du libre-échange imposé à tous les territoires, sans contrainte sociale et environnementale appliquée à la production et à la commercialisation des produits et des services.
Ce qui est précisément la cause du dumping destructeur qui dévaste l’environnement et fait exploser les écarts de revenus entre les bénéficiaires de la prédation économique mondialisée et ses proies ; lesquelles, captives car géographiquement localisées, sont tributaires de la législation de leurs propres territoires. Soit un rapport de forces comparable à celui de l’aigle et du mulot…
Or ces proies sont tout autant les entreprises victimes de ce dumping ou de la spéculation financière de fonds de pension, que les populations exploitées dans des pays producteurs à bas coût, et celles privées de leur emploi dans les pays dont le coût salarial est jugé trop élevé par les prédateurs.
Mais que vient encore faire GOLDMAN SACHS dans cette galère ?
Serait-elle la seule banque ayant un intérêt particulier dans ces accords de libre-échange ?
… (lire la suite)
► Paradoxalement, produisons d’abord une analyse à décharge
… bénéficiant à GOLDMAN SACHS, par défaut.
Cliquer :
« Goldman Sachs, le côté obscur de la finance »
(Valeurs Actuelles - Jeudi 20 Septembre 2012)
● Que nous dit l’auteur de cet article, le journaliste de Valeurs Actuelles Frédéric Paya ?
→ GOLDMAN SACHS ne serait qu’un bouc émissaire. C’est son importance qui la rend particulièrement visible.
→ Ses pratiques ne sont pas différentes de celles des autres banques d’affaires.
→ Les véritables responsables sont les politiques et donc les États eux-mêmes, qui ont procédé à la déréglementation de la finance.
● De notre point de vue
→ La responsabilité des politiques est indéniable. Ce sont effectivement eux qui ont dérégulé le secteur de la finance.
→ Mais en agissant ainsi, ils répondaient aux exigences des acteurs du secteur financier.
→ La question à se poser est alors : pourquoi les politiques ont-ils jugé bon de satisfaire les attentes des banques ?
► Tentons d’y voir plus clair, à la lumière de l’histoire
● La crise de 1929 avait fait la preuve de la nécessité de séparer les activités de dépôt et celles d’investissement. Ce fut un des objectifs du “Glass-Steagall Act”, dans le cadre du “New Deal” mis en place par le président américain Franklin Delano Roosevelt.
● De plus, il était indispensable de limiter la taille des banques, afin d’éviter tout risque de contagion de l’ensemble du secteur financier, transmissible ensuite à l’économie réelle (consommation - production - emploi). Risque dit “systémique”.
● Alors pour quelles raisons le président Bill Clinton décida-t-il :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bill_Clinton#Critiques
→ De faire entrer GOLDMAN SACHS à la Maison Blanche ?! Robert Rubin fut Secrétaire du Trésor des États-Unis de 1995 à 1999.
→ D’abroger le Glass-Steagall Act (par le Financial Services Modernization Act en novembre 1999) ?
Mais pour la meilleure ou la pire des raisons : financer sa seconde campagne présidentielle. Tout simplement…
Et finalement, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
→ Ou plutôt, la fille du couple Clinton épousa un cadre de GOLDMAN SACHS.
Si l’on ne voit pas d’inconvénient à accepter :
● sur notre marché et dans nos assiettes, des produits d’appellation régionale française « made in USA »,
●→ un rosé de Provence produit en Californie, un Camembert du Wyoming,
●→ des OGM non signalés sur les étiquettes, des poulets javellisés et de la viande aux hormones,
● sous prétexte que le consommateur américain les accepte bien, lui…
● de payer par nos impôts les amendes astronomiques qui seront infligées à notre État par des tribunaux d’arbitrage privés (!)
● pour entrave à la libre concurrence, du simple fait des règles de protection sanitaire et environnementale actuellement en
● vigueur sur nos territoires,
… alors nous pouvons dormir béatement sur nos deux oreilles.
…Le discours lénifiant habituel des néolibéraux va dans ce sens.
… (lire la suite)
► L’Union Européenne serait un système démocratique :
● Le Conseil européen est composé des chefs des États membres, tous démocratiquement élus dans leur pays.
● Ses décisions sont soumises au Parlement européen, composé de députés, tous démocratiquement élus dans leur pays.
● La Commission européenne n’est que l’exécutif, soumis à la fois au contrôle du super gouvernement qu’est le Conseil européen, et du pouvoir législatif du Parlement.
► Mais cela, c’est la théorie…
● La réalité, ce sont les milliers d’agences de lobbying actives au sein même de ces nobles institutions.
● La carte ci-dessus donne un petit aperçu de ce détournement de la démocratie en Europe comme aux USA, ainsi qu’au niveau des organisations internationales qui nous imposent leur politique délétère de libéralisation économique.
Comme le dit Woody Allen :
« Le lion et l’agneau partageront la même couche,
mais l’agneau ne dormira pas beaucoup. »
Woody Allen - PROVERBES ET SENTENCES
(Dieu, Shakespeare et Moi - 1972)
Si donc nous ne sommes pas des euro-béats,
nous devons bien admettre que nous avons un gros problème :
…et nous ne pouvons demeurer les bras croisés !
Que l’on soit pro Union Européenne, eurosceptique, ou radicalement anti UE, fédéraliste ou souverainiste, il est impossible de demeurer indifférent au détournement de démocratie qui s’est accéléré depuis quelques années, essentiellement au sein et par le biais de la Commission Européenne, cheval de Troie des intérêts privés les plus puissants de la planète.
… (lire la suite)
● L’association ““MOVE EU”, que nous pourrions qualifier d’alter européenne, est pro UE.
Mais sur des bases et des principes différents, éthiques, ceux d’une Union réellement dédiée à l’intérêt général des populations et non à un conflit d’intérêt généralisé. A commencer par le conflit d’intérêt qui altère le jugement de bon nombre de commissaires européens, beaucoup trop “proches” des multinationales et du monde de la finance qui semblent être les véritables concepteurs-prescripteurs ces traités.
● MOVE UE décrit en ces termes l’urgence actuelle :
« Les traités TAFTA et CETA sont extrêmement controversés. Leur ratification créerait une justice parallèle, non liée à l’ordre juridique des États membres. A l’heure actuelle, ces traités ne fournissent pas une protection suffisante pour les services publics directement mis en danger par ces derniers. Ils diminuent les protections dues aux usagers et à l’environnement !
(…)
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, veut exclure nos parlements nationaux du processus de ratification de ces accords transatlantiques. Si cela vient à se produire pour le CETA, il y a des grandes chances qu’il en aille de même pour le TAFTA. »
● Quant au mouvement ““Initiative Européenne Stop TTIP & CETA”, il insiste sur l’urgence de stopper le CETA.
Car les négociations du CETA sont beaucoup plus avancées que celles du TAFTA.
D’où l’ampleur du ressentiment actuel des populations envers cette Union Européenne, bien mal nommée, dont les pays membres sont eux-mêmes mis en concurrence frontale faute d’harmonisation, notamment sociale et fiscale. Et la force des ruptures que cela peut entraîner, comme vient de le prouver le BREXIT dans lequel aucun institut de sondage ni aucun média autorisé ne voulait croire…
Réformer en profondeur le “système Union Européenne” s’avère vital et urgent. Sinon elle est condamnée à se disloquer, sans doute à beaucoup plus court terme que nos politiques semblent le croire (si toutefois ils en envisagent même l’éventualité…)
Dans l’immédiat, avec le TAFTA et le CETA, c’est l’histoire du Titanic que nous sommes amener à revisiter. Le navire Europe est mal conçu. Et son détournement toujours plus évident vers les glaces de la finance déshumanisée va finir par le faire couler.
Or les simples citoyens que nous sommes disposons du pouvoir de modifier son cap !
Les actions suivantes ont déjà collecté ensemble des millions de signatures.
Joignons nos voix à celles de ces citoyens déjà adeptes de cet exercice de démocratie directe.
Pétition proposée par le collectif
INITIATIVE EUROPEENNE - STOP TTIP & CETA :
et STOP GLYPHOSATE
pétition proposée par Initiative Citoyenne Européenne :
Liste des autres liens activables :
> Tout comprendre de ce traité, en quelques dessins
> David Rockefeller, tout à fait représentatif des milliardaires libertariens anti-démocratiques
> Comment les multinationales prétendent supplanter les États et tordre le cou à la démocratie
> Le nom officiel du TAFTA : Transatlantic Trade and Investment Partnership
> Le CETA, Comprehensive Economic and Trade Agreement, est l’équivalent du TTIP ou TAFTA, entre le Canada et l’Union Européenne
> Le TAFTA et le CETA vus par le Collectif STOP-TAFTA
> La banque spéculative américaine GOLDMAN SACHS est souvent désignée comme “la pieuvre”
> GOLDMAN SACHS est présente au sein de la FED, Banque Fédérale Américaine, depuis 2007…
> GOLDMAN SACHS est intégrée au gouvernement américain depuis Bill Clinton
> La Banque Mondiale au service des pays en développement… Vraiment ?
> FMI & OMC sous influence de GOLDMAN SACHS
> L’Union européenne, simple chambre d’enregistrement des directives de libre-échange de l’OMC ?
> La prétendue rigueur de la politique monétaire européenne… au bénéfice de la spéculation financière mondiale.
> La Commission Européenne… encore GOLDMAN SACHS !
> Le Parlement Européen ? Pourquoi ces échanges intenses avec GOLDMAN SACHS ?
> Aux paradis des impôts perdus - Les paradis fiscaux préférés des entreprises européennes
> Luxleaks : les lanceurs d’alerte condamnés pour avoir défendu l’intérêt général
> La directive européenne sur le « secret des affaires » fait polémique
> Forum Social Mondial : les ONG altermondialistes
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