« On ne voit bien qu’avec le cœur.
L’essentiel est invisible pour les yeux. »
…dit le renard au Petit Prince.
(Antoine de Saint-Exupéry - 1946)
Un autre monde ne serait-il pas possible,
si décence et bon sens canalisaient l’appât du gain ?
Si les pires dangers auxquels l’humanité est actuellement confrontée trouvent leur source dans une quête insatiable de profit, dans l’appât du gain érigé en mérite entrepreneurial, et dans la prédation considérée comme un mode performant de management, quelle transition réaliste envisager alors …
…pour inverser la spirale économique toxique que nous décrivions précédemment.
(voir la page Le rôle des Organismes Commerciaux et Financiers Supranationaux)
Nous précisions dans notre page consacrée au rôle des Organismes Commerciaux et Financiers Supranationaux que les règles de libre-échange inconditionnel (dérégulation des marchés) imposées via l’OMC et adoptées en l’état par l’Union Européenne, vont à l’encontre des objectifs de développement soutenable, et même des droits les plus fondamentaux des populations, que sont notamment le droit du travail et leur droit au travail. ►►►►►► ►►►►► ►►►►► ►►►► ►► Les règles de l’OMC, les réformes structurelles imposées par le FMI, la politique monétariste et libre-échangiste de l’Europe, ne vont pas dans le sens d’un développement s’inspirant de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, mais bien dans le sens inverse. C’est d’ailleurs tout le propos de l’indignation de Stéphane HESSEL, grand contributeur historique à la conception et à la défense de ce texte fondateur d’un projet irréversible de civilisation. |
Il est vital d’inverser le sens de rotation du système “mondialisation” en déverrouillant son pilotage automatique dont le curseur est actuellement axé sur l’optimisation du profit, pour le positionner sur le mode régulation sociale et environnementale. ►►►►►► ►►►►► ►►►►► ►►►►► ►►►►► ►►►►► ►►►►►► Cette nouvelle régulation doit consister dans la mise en place de dispositifs de gouvernance cohérents et harmonisés à l’échelle mondiale, visant à l’optimisation du développement humain, dans le respect de l’environnement. |
Il s’agit en fait de changer le logiciel de la mondialisation commerciale et financière, non par une greffe idéologique vouée au rejet, comme le furent tant de systèmes totalitaires au 20e siècle, mais par l’apport de cellules-souches curatives : celles de la transparence des acteurs économiques et de la valorisation de la Qualité Sociétale et Environnementale des produits et des services.
Dumping : une notion à redéfinir d’urgence, comme condition fondamentale d’une nouvelle régulation économique, au service d’un développement socioéconomique mondial soutenable (Développement Durable).
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► Notre proposition de définition vise donc à rétablir le “bon sens” du terme :
« Un produit ou un service est considéré comme faisant l’objet d’un dumping lorsque son prix à l’exportation n’intègre pas les coûts correspondant à la qualité, à la fiscalité ou à la politique monétaire imposées par la réglementation en vigueur sur le territoire du pays importateur à la production d’un produit ou à la prestation d’un service similaire sur son territoire. »
En effet, en ne basant plus la concurrence exclusivement sur les prix, mais en intégrant réglementairement la prise en compte de la Qualité Sociétale et Environnementale comme condition des échanges économiques internationaux, cette définition donne l’avantage concurrentiel à la responsabilité économique, dans l’intérêt de toutes les populations du monde, et de leur environnement naturel.
► Une telle mesure encouragerait la gouvernance RSE…
… Responsabilité Sociétale & Environnementale des entreprises et des acteurs économiques investissant dans la Qualité Sociétale & Environnementale (QSE), en la rendant économiquement viable.
● Cette dimension est essentielle, car c’est elle qui permettrait d’inverser la spirale actuelle de la mondialisation, en transformant son effet rouleau compresseur destructeur des droits sociaux et de l’environnement, en un ascenseur de développement socioéconomique soutenable, accessible à tous les territoires et toutes les populations.
● Il faut bien sûr s’attendre à une résistance sans précédent contre une telle évolution, du fait des forces et des intérêts gigantesques en présence.
Car cette véritable révolution pacifique, allant dans le sens d’une meilleure répartition universelle des revenus de l’économie, ne permettra plus la réalisation de profits astronomiques, ni leur captation et leur concentration aux mains d’une oligarchie planétaire, et encore moins leur rétention dans des territoires de non droit dignes de l’Île de la Tortue au XVIIe siècle, époque romanesque mais finalement peu glorieuse de la piraterie et de la flibuste…
► RSE et QSE pour sortir la compétitivité des entreprises de l’impasse.
L’exigence de Qualité Sociétale et Environnementale et son harmonisation réglementaire progressive par le haut à l’échelle mondiale est, de notre point de vue, la stratégie la plus à même de répondre durablement à la quadrature du cercle suivante :
● Comment une entreprise soumise à une concurrence commerciale insoutenable, peut-elle lui résister ? Plus globalement, quelles sont les valeurs du système économique actuel et le rôle d’une entreprise performante dans ce système ?
● Comment un dialogue social équilibré et positif peut-il survivre à la mise en concurrence de travailleurs corvéables à merci, avec des salariés de pays plus développés bénéficiant de droits démocratiques et d’un droit du travail évolué ?
● Quels sont les impacts de produits et de services à bas coût (ne signifiant d’ailleurs pas forcément à bas prix) proposés ou imposés au consommateur, au détriment de leur Qualité Sociétale et Environnementale, sur son emploi, sur sa protection sociale, donc sur son pouvoir d’achat réel, sur l’environnement et sur l’avenir de ses enfants ?
● Comment les États peuvent-il croire possible de préserver durablement les fondements de la démocratie (Liberté - Égalité - Fraternité) d’une mondialisation commerciale et d’une globalisation financière dérégulées, en fondant la compétitivité des entreprises sur la diminution de leurs contributions sociales liées au travail, et de leur contribution fiscale au fonctionnement de la société ?
D’ailleurs, la Chine elle-même est désormais confrontée aux conséquences de ses propres contradictions. Pour avoir basé son développement économique sur des exportations fondées sur un dumping intense (avec la bénédiction de l’OMC), elle s’en est infligé toutes les conséquences…
Si elle ne parvenait pas à redresser la barre, le refrain de son parti unique, sa longue marche vers une société harmonieuse, sera son chant du cygne, à reléguer bientôt au nombre des accessoires de sa propagande, avec ceux de la révolution culturelle de son grand timonier.
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→ matières premières locales et énergie (essentiellement le charbon),
→ rémunération du capital, valeur réelle de sa monnaie et de son système financier,
→ rémunération du travail,
→ impacts humains, sociétaux et environnementaux.
► De ce fait, elle a accumulé une dette non comptabilisée mais bien réelle
… qu’elle va devoir tenter de résoudre au plus vite,
● d’abord en cessant de l’accroître,
● et en s’efforçant de réparer ce qui peut encore l’être des dégâts intérieurs du pays :
→ environnementaux,
→ humains
→ et sociétaux,
… dont la traduction pourrait bien consister à plus ou moins long terme dans un séisme qui ébranlerait toutes les fondations (y compris politiques) de son développement économique spectaculaire, entraînant un tsunami planétaire en comparaison duquel la crise financière de 2007/2008, bien que déjà systémique, pourrait être rétrogradée au niveau 1 de l’échelle de Richter…
► Mais pour cela, c’est un système de valeurs fondamentales que la Chine va devoir (re) définir,
● Il ne saurait y avoir d’avenir durable sans réconciliation entre les volets complémentaires et indissociables du développement socioéconomique : l’économie, la société et l’environnement.
● Quelles que soient les spécificités culturelles des peuples et des territoires, la Chine ne saurait faire exception à la réalité de lois universelles. Seules des modalités d’ordre culturel ou géoclimatique peuvent varier. Mais l’aspiration au bonheur est une constante de l’être humain en tout lieu, et les lois de la nature sont indifférentes aux idéologies politiques.
► … tout comme le reste du monde doit réformer en profondeur le système capitaliste mondial
… celui-là même que la Chine avait adopté voici plus de 20 ans avec le succès que l’on sait désormais,
en l’adaptant sur un mode schizoïde parfaitement improbable, à son système politique génétiquement anticapitaliste !
● Or s’il est une réalité incontestable de la mondialisation économique, c’est bien le degré d’interdépendance et le niveau d’interactivité sans précédant de tous les territoires de la planète.
● En d’autres termes, l’enjeu le plus déterminant de notre avenir commun repose sur notre capacité à développer des coopérations enfin authentiquement gagnant - gagnant, entre les territoires et leurs populations.
→ Lesquelles ne sauraient résulter de décisions imposées par le système oligarchique mondial actuel, mais au contraire d’un processus réellement démocratique émanant des populations elles-mêmes.
→ Le rôle de la société civile de tous les pays est donc vital, mais évidemment conditionné par la jouissance de ses libertés fondamentales…
C’est dire l’ampleur de la révolution culturelle mondiale à engager !
L’économie ne doit plus constituer l’axe du système centré sur la recherche de profit, mais un vecteur de développement au service des communautés humaines, respectueux de l’environnement. ►►►►►► ►►►►► ►►►►► ►►►►► Quelle que soit la configuration institutionnelle susceptible de permettre de gérer au mieux les enjeux de développement durable à l’échelle planétaire, une première étape doit consister à rééquilibrer les rôles de chaque organisme en charge d’un de ses 3 volets : le développement humain et social, l’économie, et l’environnement. ►►►►►► ►►►►►► ►►►► ►►►►►► De plus, pour ne plus être détourné au profit d’une oligarchie planétaire, ce système de gouvernance doit être démocratique tant par sa constitution que par son mode de fonctionnement. |
Cette nécessaire régulation doit consister à imposer à l’économie d’assumer les coûts sociaux et environnementaux liés à son fonctionnement, au mieux de manière préventive (coût de la Qualité Sociétale et Environnementale), au pire en réparation des dommages sociétaux et environnementaux dont elle est responsable. Le jargon économique qualifie ce principe d’internalisation des externalités économiques négatives.
Comme nous le notons en page Le rôle des Organismes Commerciaux et Financiers Supranationaux, l’Organisation des Nations Unies est étrangement absente de la gouvernance économique mondiale actuelle.
Alors que plusieurs des programmes de l’ONU portent sur les modalités socio-économiques et les enjeux écologiques du développement, on ne constate guère de coopération convaincante entre les programmes de l’ONU et les organismes commerciaux et financiers supranationaux que sont l’OMC et le FMI. ►►►►►► ►►►►►► ►►►►►►►► ►►►►►► Et nombre de projets financés par la Banque Mondiale n’ont tenu que peu compte de leurs impacts environnementaux et sociétaux. ►►►►►► ►►►►►► ►►►► ►►►► Si au contraire, les enjeux sociétaux et environnementaux sont replacés au cœur de la responsabilité économique, une configuration de ce type pourrait être envisagée sous l’égide des Nations Unies. |
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A la différence de l’OMC, du FMI et de la Banque Mondiale, l’ONU serait en mesure d’assurer une régulation des échanges commerciaux et financiers basée sur l’intégration de la gouvernance RSE et sur la transparence économique…
… à la condition, toutefois, que certaines règles du fonctionnement de l’ONU soient revues, de façon à :
● ne pas permettre qu’un véto isolé puisse paralyser ses avancées, comme c’est trop souvent le cas au niveau des décisions de son Conseil de Sécurité,
● renforcer le dimension démocratique de cette institution afin de prévenir sa prise en mains par l’oligarchie affairiste mondiale, qui pourrait être tentée de supplanter la gouvernance nationale des États par une gouvernance mondiale à sa solde, allant au-delà du champ économique qu’elle contrôle déjà.
● Créée en 1964, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce Et le Développement (UNCTAD en Anglais), contrairement à l’OMC, a pour objectif de remédier à la détérioration des termes de l’échange entre les pays développées et les pays les moins avancés.
● Créée en 1919, l’Organisation Internationale du Travail (I.L.O. en Anglais) a pour mission le développement du dialogue social tripartite entre gouvernements, employeurs et salariés, dans tous ses États membres, afin de faire évoluer le droit du travail et les conditions du travail à l’échelle mondiale.
● Créé en 1966, le Programme des Nations Unies pour le Développement (UNDP en Anglais) coordonne un ensemble d’actions et d’organisations en vue du développement socioéconomique des pays en développement.
● Créé en 1972, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP en Anglais) coordonne les activités de l’ONU dans le domaine de l’environnement et du développement durable.
…que certaines philosophies qualifient de Révolution des Consciences, ou comme Pierre Rabhi, d’Insurrection des consciences.
Les modèles économiques échafaudés pour la plupart à partir du 18e siècle, dans des contextes socio-politiques peu démocratiques, n’ont pas procédé jusqu’à présent à leur révolution philosophique.
Banques d’affaires et places financières n’ont jamais intégré la devise de notre république, gravée au fronton de nos écoles, de nos tribunaux et de nos autres institutions démocratiques :
Liberté - Égalité - Fraternité
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L’histoire des théories économiques montre qu’à partir du 18e siècle, les économistes ont tenté d’analyser le fonctionnement et l’évolution des sociétés. Mais les dogmes et les logiciels de la pensée économique n’ont finalement pas évolué autant que l’histoire moderne de ces mêmes sociétés.
► Des racines peu éclairées par la pensée du Siècle des Lumières.
Notre page Des mots et des réalités traite de la confusion entretenue par l’usage de mots trompeurs. Celle induite par la notion de “Libéralisme” est certainement l’une des plus problématiques à l’heure actuelle.
Nous rappelons les différences fondamentales qui opposent la philosophie libérale humaniste qui a abouti à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du libéralisme politique et économique, dont la défense des libertés individuelles et le déni de droit de l’État a débouché sur la loi du plus fort et souvent celle du plus fou, qui régit la mondialisation économique actuelle.
● La pensée économique a effectué des retours dans un passé lointain, jusqu’à l’entrée en scène de l’espèce humaine. Mais elle n’a réellement pris les formes que nous lui connaissons aujourd’hui, qu’au début de l’ère productiviste, celle de l’intensification du commerce international, à l’apogée de l’épopée coloniale des nations occidentales.
Le commerce triangulaire et l’esclavage n’étaient alors pas considérés comme le crime contre l’humanité qu’ils sont réellement, mais comme facteurs à part entière de la prospérité des nations qu’ils ont effectivement été…
Or c’est au sein de tels systèmes culturels et politiques que les pères de l’économie moderne ont vu le jour et ont conçu des théories dont nos contemporains ne se sont pas encore tous réellement affranchis.
● Faut-il s’étonner alors que, plutôt que de rompre avec les modalités passées de sa prospérité (la spoliation territoriale des populations autochtone, l’extermination de certaines, l’esclavage, ou l’exploitation de travailleurs libres de se tuer au travail ou de mourir de faim) et de fonder des bases radicalement différentes, l’idéologie libérale de conquête économique soit devenue la règle, confondant encore la force du poignet (vertu du travail) et celle du colt.
La justification néolibérale d’une économie expansionniste et d’une croissance de conquête (OPA, fusions / acquisitions, absorptions, concentration) n’est-elle finalement pas toujours profondément ancrée dans l’épopée américaine du Far-Ouest comme dans l’aventure des empires coloniaux ?
► Persistance du biais civilisationnel de LA science économique.
Le terreau de cette pensée économique fut celui d’une civilisation auto-centrée, ne doutant alors pas de tirer sa légitimité de LA vérité immanente qu’elle croyait la caractériser, lui conférant à la fois le droit et le devoir de convertir de gré ou de force tous les peuples à son modèle, par le sabre et le goupillon :
● alors que cette pensée politique s’est d’abord détachée de son inspiration religieuse, puis, avec la décolonisation, a assez largement abandonné ses dogmes impérialistes, pour finalement renoncer progressivement à sa propre souveraineté dans le cadre d’une communauté internationale bien peu communautaire et d’une Union Européenne très peu unitaire, tellement plus monétaire que solidaire,
● la pensée économique libérale, aujourd’hui encore dominante, a non seulement résisté à l’intégration de principes démocratiques, mais a de surcroît accru sa liberté d’expansion et de domination, jusqu’à s’imposer aux lois nationales et aux pouvoirs politiques les plus démocratiques.
► Crédit, finance virtuelle et spéculation :
De John LAW à Wall Street et à la City, la problématique est-elle comparable ?
En 1715, John LAW, était convaincu qu’une utilisation habile des mathématiques pouvait être aussi utile pour gérer les finances de l’État, que pour prévoir les coups à venir à une table de jeu, grâce à la théorie des probabilités. Ce qui répond à la définition initiale du mot spéculation, recouvrant les notions de visibilité, d’observation et de prévisibilité.
Il avait un double objectif :
→ renflouer les caisses du Trésor du royaume ruiné,
→ et s’enrichir lui-même.
Dans un premier temps, le processus sembla remplir ses objectifs au-delà de toutes espérances.
Mais à peine 4 ans après l’introduction du billet de banque dans le système monétaire français, survint la première crise qui provoqua la banqueroute de ce système monétaire virtuel !
Alors qu’est-ce qui n’avait déjà pas marché ?
► D’une spéculation de potentialisation à une spéculation de prédation.
Cette première crise grave mettait déjà en évidence 3 facteurs de risques que l’on ne cesse de retrouver depuis lors au cœur des crises financières majeures qui ont ébranlé toute l’économie, du fait de leur effet systémique.
Ils relèvent tous fondamentalement de la psychologie comportementale :
→ cupidité et spéculation prédatrice,
→ conflits de pouvoir et spéculation malveillante,
… et par voie de conséquence, du fait du défaut de régulation (mais peut-on contrôler la psychologie humaine ?) :
→ crise de confiance provoquant l’effondrement du système,
… précisément du fait de sa nature virtuelle.
► Il est légitime de penser que les élus politiques sont responsables …
… aujourd’hui comme en 1715, de la liberté excessive accordée au secteur financier privé, au détriment :
● de la chose publique, Res Publica, garante de l’intérêt général et, à l’heure actuelle, des valeurs de la démocratie,
● ainsi que de l’économie réelle des territoires, la plus vitale pour les populations.
Si les citoyens ne s’efforcent pas de restaurer les valeurs fondatrices de leur démocratie :
Liberté - Égalité - Fraternité
…ils devront constater, mais trop tard, qu’elle était soluble dans la mondialisation, ou dissolue par elle.
Serions-nous décidément aveugles aux bienfaits de la mondialisation libérale ?
Ou, partisans d’une France Durable dans et pour un monde plus solidaire, sommes-nous parvenus à vous persuader qu’une autre orientation de l’économie aurait été préférable, et s’avère encore possible et plus que jamais nécessaire ? Nous sommes de plus en plus nombreux à partager cet avis.
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► Responsabilité ou compétitivité, deux points de vue inconciliables ?
De même que d’un point de vue néolibéral, l’enrichissement d’une minorité profiterait à tous (théorie du ruissellement) en stimulant l’initiative économique, l’emploi et la consommation, faut-il considérer à l’inverse que l’éthique économique privilégiant la justice sociale, les droits fondamentaux des travailleurs et la protection de l’environnement, constituerait un facteur d’inertie économique nuisible à tous ?
Dans ce cas :
● Les savoir-faire traditionnels ou les biens de consommation courante à forte main d’œuvre intégrée ne seraient pas compatibles avec la qualité sociale garantie par le droit du travail des pays développés.
● Dit autrement, les savoir-faire traditionnels à forte taux de main d’œuvre ne sauraient perdurer sans un différentiel élevé de niveau de vie entre catégories sociales ou entre territoires.
● Mais l’exploitation transitoire de travailleurs pauvres dans les pays du tiers-monde serait un moindre mal, puisque progressivement génératrice d’une classe moyenne consommatrice, et de l’enrichissement d’une élite à l’origine de l’initiative et du dynamisme économique (accroissement de l’offre de travail et donc de l’augmentation des salaires et du niveau de vie).
Par exemple :
● Un droit du travail digne de ce nom n’aurait jamais permis de construire les pyramides égyptiennes ou précolombiennes, nos cathédrales gothiques, le Taj Mahal ou le palais de Versailles… Ce n’est que grâce à l’exploitation (contexte social inégalitaire) ou à l’abnégation des travailleurs (spécificités culturelles, foi partagée, etc.) et / ou à l’exceptionnelle richesse des commanditaires, que ces merveilles ont pu voir le jour.
● L’importante richesse d’une élite, donc une forte inégalité socioéconomique, offrirait de meilleurs débouchés à un secteur du luxe nécessitant une nombreuse main d’œuvre qualifiée, bénéficiant d’une protection sociale suffisante (Qualité Sociale des produits et services).
Cette problématique de compatibilité entre la viabilité économique de savoir-faire traditionnels à très forte valeur ajoutée provenant du travail humain, et l’évolution de la qualité sociale du travail et des enjeux sociétaux, fait l’objet de différentes approches selon le lieu et les époques :
En Inde, le savoir-faire ancestral des brodeuses Rabaris du Gujarat constitue la trame de leur propre autonomie économique et sociale, sous la forme d’un réseau de coopératives et d’ONG réparties dans toute leur région.
Le prix de revient de certains de leurs ouvrages étant considérable du fait du temps de travail qu’ils nécessitent, ils ne sont pas à la portée de la classe moyenne. Ce mode d’organisation permet aux brodeuses de vivre dignement des fruits de leur travail, en valorisant elles-mêmes leur production et en recevant directement les commandes de leurs clients, plutôt que d’enrichir à leur détriment des intermédiaires et des distributeurs peu scrupuleux.
Au Japon, le système de « Trésor National Vivant » confère au savoir-faire constitutif de la culture japonaise la reconnaissance national et le soutien public nécessaires à sa préservation et à son développement, indépendamment des considérations de rentabilité.
À titre d’exemple, l’ONG KALA RAKSHA VIDHYALAYA a joué un rôle remarquable dans la préservation et la transmission de ces savoir-faire traditionnels.
En France, les manufactures mises en place par Colbert au XVIIIe siècle, avaient une double fonction :
de recherche et développement, de formation et de progrès qualitatif constant du savoir-faire français,
et de vitrine de ce savoir-faire, visant à l’essor de notre commerce à l’international.
Une part importante du budget de l’État était consacré au financement des commandes royales, et la richesse de l’aristocratie
● Quant aux biens de consommation courante, c’est le low cost qui garantirait le mieux le pouvoir d’achat pour une consommation de masse, et favoriserait donc la croissance économique.
À ce compte, les avancées socioéconomiques des sociétés occidentales auraient en fait généré un véritable casse-tête chinois, qu’elles devraient désormais démonter à tout prix pour pouvoir conserver ou reprendre la tête de l’économie mondialisée…
Or ne serait-ce qu’intuitivement ou par simple bon sens, ces arguments devrait sonner à nos oreilles comme une cloche fêlée, autant que les réformes structurelles néolibérales prescrites jusqu’à présent par le FMI ou les dirigeants européens.
► Quelles alternatives économiques à la mondialisation peut-on envisager ?
… dans la perspective de notre page « Pro, anti et alter ».
● Prenons d’abord en compte les 2 facteurs suivants :
→ le travail incorporé (nombres d’heures) dans un produit ou un service.
→ le différentiel entre le revenu global de l’acheteur (rapporté à sa durée potentielle de travail) et le coût horaire du travail incorporé au produit ou au service (revenus du travail correspondant à la production).
● Ce différentiel est d’autant plus important que les sociétés sont inégalitaires (en faveur de la rente provenant de la rémunération du capital, au détriment de la rémunération du travail) et que le monde est inégalitaire (différences de niveaux de vie entre pays).
● Un développement socioéconomique soutenable suppose que la réduction de ce différentiel se fasse par l’amélioration du sort des plus pauvres (pays et catégories sociales), sans appauvrissement des classes moyennes, ni des pays développés. Car bien entendu, un nivellement par le bas consiste dans une régression et non dans un développement global.
● Or moins ce différentiel est grand, moins est importante la capacité individuelle d’achat (pouvoir d’achat moyen) de biens et de services intégrant un fort taux de main d’œuvre.
● Mais par ailleurs, mieux les revenus sont répartis au sein de la population (faible disparité de richesse), et plus la demande potentielle globale de tels biens et services est élargie, à condition que leur qualité effective intègre une durée de vie suffisamment longue. Ce qui s’avère peu compatible avec un fort taux de renouvellement dû à l’accélération incessante de l’innovation technique ou à des stratégies marketing d’obsolescence accélérée (programmée) et au règne du jetable…
► Nous percevons donc là, l’amorce d’une inversion salutaire
… du sens de rotation des rouages de l’économie :
● Produire des biens et des services de qualité, employant une main d’œuvre correctement payée et traitée, dans le respect de l’environnement et des règles économiques éthiques (y compris fiscales), avec un bénéfice raisonnable,
contribuerait notamment à :
● une répartition optimale du flux financier émanant de la consommation ( équité socioéconomique ),
● un ralentissement du taux de renouvellement des produits ( protection de l’environnement ),
● allant de pair avec une économie réalisée au niveau de la consommation en termes de volume d’achat ( intérêt du consommateur ),
● et surtout la relocalisation de la production via l’intégration géographique et le raccourcissement des filières ( redynamisation économique ).
Réciproquement, tout remplacement de main d’œuvre par des process de production ou des services automatisés, visant à conserver et développer un marché (problématique de pouvoir d’achat ou de compétitivité), doit alors s’accompagner d’un mouvement compensatoire, en emploi ou en complémentation des revenus du travail (problématique de pouvoir d’achat) :
● par exemple, remplacement d’emplois de production par des emplois de maintenance ou de location des produits revalorisés par leur qualité (un prix d’achat supérieur pour un produit durant plus longtemps, justifie d’investir dans une maintenance créatrice d’emploi local),
● contribution de la production et / ou du commerce à une redistribution financière constitutive d’une progressive conversion post-consumériste,
● laquelle n’équivaut pas à un renoncement à produire localement, tout au contraire, ni à travailler, mais à l’adaptation politique du système économique et social à un nouveau paradigme existentiel individuel et collectif, local et global.
► Les perspectives économiques d’un âge de raison ?
● L’activité humaine pourrait ne plus se résumer à :
→ un travail essentiellement de subsistance,
→ nécessitant un pouvoir d’achat toujours croissant,
→ rendu nécessaire par une consommation galopante incompatible avec la capacité écologique de notre planète.
● Mais elle pourrait enfin se développer et s’épanouir dans des domaines contribuant pour le plus grand nombre à une évolution répondant mieux à une quête de sens existentiel :
→ l’enrichissement des relations sociales, localement comme entre populations et territoires, favorisant notamment des actions civiques et solidaires,
→ le développement de réseaux d’échanges de capacités, susceptibles d’être maillés avec des programmes éducatifs institutionnels,
→ en vue d’un accès permanent simplifié aux sciences, aux philosophies et à une ouverture culturelle diversifiée, via une facilitation de l’acquisition de connaissances et de savoir-faire.
« LE BEL AVENIR DE L’ÉTAT-PROVIDENCE »
Ce titre sonne comme un défi à la pensée unique néolibérale ! Il est celui du livre d’Éloi LAURENT, un économiste hétérodoxe, qui fait entendre une voix dissonante dans le concert médiatique du politiquement correct.
Cette pensée différente est en fait celle d’un nombre croissant d’économistes, de scientifiques, de philosophes et tout simplement d’humanistes. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est toujours pas celle du noyau dur de la sphère politique, en France comme au niveau de l’Union Européenne, et moins encore au sein des organisations économiques de la mondialisation…
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Module en cours de rédaction
Et si, en prenant CONSCIENCE de la réalité de l’invisible indissociable du visible, nous reconsidérions le SENS des activités humaines, et (re) découvrions d’autres valeurs et d’autres modes et de VIE…
« Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s’attache à la nôtre et la force d’aimer ? »
… se demandait Alphonse de Lamartine dans ses Méditations poétiques (1820)
« Entendre le nuage dans la cloche. »
… dit un Kōan zen, précurseur de la pensée complexe,
commune aux philosophes et aux scientifiques de l’analyse systémique.
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► Petit Prince et vieux maître Zen
Il est peu étonnant que la pensée du poète occidental rejoigne celle de la sagesse orientale, et que le regard d’un Petit Prince de passage sur Terre, fasse écho à la parole d’un vieux maître zen.
● Du Levant au Ponant, et du Sud au Nord, sans doute détenons-nous tous les clés de notre avenir commun dans nos racines philosophiques respectives. Dégagée de toute gangue culturelle dogmatique susceptible de diviser, celle des idéologies qui s’imposent à l’autre ou l’excluent, la pensée libérée et désintéressée va à l’essentiel, nous recentre, nous rapproche et nous réoriente.
« Entendre le nuage dans la cloche. »
● Voir l’invisible et entendre le non dit. Chercher le caché et comprendre le crypté. L’attention à l’autre et le soin de l’autre. La perception et le respect de la vie et de l’harmonie, animale, végétale et minérale. S’accorder au diapason silencieux de l’espace et du temps.
► La Responsabilité Sociétale et Environnementale
… le nuage dans la cloche, l’âme de l’économie.
Les objets de notre quotidien nous disent rarement leur véritable histoire. Ils ne font pas office de boule de cristal. Pourtant, c’est de leur histoire que dépend notre avenir…
Du tout nouveau smartphone magique que vous manipulez avec dextérité, comme un prolongement et parfois une amplification de vos 5 sens, que savez-vous ?
Connaissez-vous :
● les conditions de travail des enfants dans les mines de coltan du Congo.
● la guerre civile qui fait rage dans ces zones d’extraction minière, attisée par la cupidité criminelle d’armées et de politiciens corrompus (impact sociétal local de la production), et entretenue par le cynisme affairiste des marques de téléphonie mobile et d’informatique du monde entier,
● les dégâts environnementaux résultant de cette exploitation minière,
● les conditions de travail de la main d’œuvre exploitée dans les usines électroniques chinoises (conditions sociales de production),
● les conséquences environnementales liées à la production de chaque téléphone,
● celles découlant de leur fin de vie,
● l’explosion de ces conséquences, dues à l’accélération du cycle d’achat et de mise au rebut de ce produit,
● les conséquences sanitaires sur les utilisateurs, et même sur les populations soumises au rayonnement des antennes relai,
● enfin, les conséquences sociétales, en termes de comportement psychosocial de ses utilisateurs,
Ces 2 derniers points concernant en premier lieu les enfants, du fait de leur plus grande vulnérabilité (rayonnements électromagnétiques et addiction)…
C’est en dégageant la notion de bonté de sa gangue morale et des préceptes religieux qui l’avaient véhiculée jusqu’à présent, que psychologues et sociologues parviennent actuellement à des conclusions très différentes de l’a priori selon lequel un guerrier est un conquérant plus efficace qu’un pacifiste.
Cliquer : | |
France Inter - La tête au carré - lundi 14 mai 2012 : « Éloge de la bonté » |
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► Analyser la serrure, afin de mettre au point la bonne clé
● La caractéristique la plus regrettable car la plus dangereuse de la mondialisation économique réside dans le fait qu’elle est l’émanation du capitalisme financier qui a érigé le profit en valeur universelle et l’a placé politiquement au centre du système économique.
Ce faisant, elle a inversé le système de valeurs des sociétés humaines, en un système d’anti-valeurs destructeur.
● Ce phénomène est comparable au processus d’inversion des pôles magnétiques de la planète, générateur d’une profonde désorientation :
→ les structures de prix ne coïncidant plus avec une logique de coûts réels,
→ les coûts eux-mêmes ne couvrant pas la responsabilité sociale et environnementale de l’économie.
● Une priorité doit être donnée au rétablissement d’une redéfinition des valeurs et à leur hiérarchisation, en fonction des impacts des activités économiques et de la responsabilité effective de leurs acteurs.
► D’un égoïsme supposé intelligent à une psychologie positive de la bonté ?
● Le jargon du monde du travail, toujours asséné au nom de la productivité et de la compétitivité des entreprises, sonne désormais comme une cloche fêlée :
→ stratégies commerciales de “conquête”,
→ qualités managériales de “tueur”,
→ salarié devant savoir “se vendre”, etc.
● Témoin d’un temps révolu de rapports dominants / dominés, nostalgique d’un esclavagisme qu’il a tenté de réintroduire sous des formes détournées, le capitalisme financier aux commandes de l’économie mondiale poursuit irrémédiablement sa destruction de la valeur travail.
Faute de véritable valeur de remplacement, il entraîne dans son naufrage les grands équilibres socioéconomiques, transformant nos sociétés en autant de Radeaux de la Méduse…
● En monopolisant de plus en plus la richesse de toute la planète, les oligarques mondialisés paralysent progressivement la circulation de l’argent productif. La création de richesses s’épuise. Le système capitaliste se grippe. Et la richesse accumulée est condamnée à perdre sa valeur d’échange, faute de demande.
● Ainsi, la notion de conquête serait de plus en plus dépassée, alors que dans le cadre de la mondialisation, la guerre économique fait toujours rage. Mais elle se consume elle-même et ne peut qu’épuiser son propre carburant : l’argent générateur du profit.
● Ces constats ont incité des chercheurs à se pencher sur la notion d’efficacité comportementale. Leurs conclusions en surprendront plus d’un : la bonté et la coopération sont plus efficaces sur tous les plans (société, économie et politique) que l’égoïsme et la cupidité érigés par l’idéologie néolibérale, en vertus et en moteur de la prospérité…
D’ailleurs, il suffirait pour s’en convaincre de se rappeler les prodiges accomplis par la seule détermination du Mahatma Gandhi et de ses proches, qui réussirent à libérer l’Inde du joug du très puissant empire britannique.
Leur mouvement fut pacifique mais inflexible. Leurs spectaculaires actions de désobéissance civile (et civique) rendirent inopérante toute politique de représailles de la part d’une minorité dirigeante, contre la vague de fond d’une population largement unie.
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► Imaginons que le système capitaliste s’effondre sur lui-même.
● Que vaudra alors le temps de travail d’un ex-grand patron ou d’un oligarque planétaire, qui aurait tout perdu du fait de la dévalorisation totale de ses avoirs ?
Et si la propriété et la monnaie disparaissaient subitement ?
● Il resterait :
→ les besoins vitaux des êtres humains,
→ et leur capacité individuelle de les satisfaire, voire si toute humanité n’a pas disparu,
→ leur potentiel de solidarité et leur capacité de s’organiser.
● Alors, les limites naturelles reprendraient tout leur sens :
→ 24 heures par jour, le cycle annuel des saisons et un nombre limité de saisons dans l’espace
→ d’une vie humaine,
→ les capacités de notre terre de nous nourrir et de satisfaire nos besoins essentiels ; → ses limites naturelles et ses contraintes climatiques.
● Une heure de travail de la terre par un humain disposant du savoir-faire agricole vaudra alors infiniment plus qu’une heure de travail d’un trader ne possédant d’autre savoir-faire que celui de produire artificiellement un profit toxique !
► Comme la coresponsabilité, toute coopération suppose une entière réciprocité.
● Marx voyait dans la valeur travail la boussole de l’économie. Mais à l’épreuve des faits (et surtout des marchés), sa tentative de l’ériger en une nouvelle loi d’airain remplaçant celle du profit, a abouti à une impasse conceptuelle.
● Keynes plaçait plutôt une valeur emploi au centre de sa galaxie macroéconomique.
● Quant aux néolibéraux, ils ont fait de l’emploi et du travail de simples variables d’ajustement au service du profit.
Cette éjection du travail humain du système de valeurs socioéconomique nous a conduits à un égarement total.
Quelle voie du milieu entre intérêts privés et intérêt général pourrions-nous ouvrir, vers un avenir plus porteur de sens ?
► Du matériel à l’existentiel, pour une convergence plus… spirituelle ?
Nous n’aurons pas la prétention de tenter de répondre à la question à la fois universelle et intime du sens de nos existences, indissociable de la conscience de notre condition humaine.
Mais nous souhaitons partager avec vous quelques questions beaucoup moins banales qu’il n’y paraît, et que nous pensons constructives car nous sommes en fait très nombreux à nous les poser :
→ Devons-nous vivre pour travailler, ou travailler pour vivre ?
→ En d’autres termes, le travail est-il en soi censé être éternellement notre raison de vivre essentielle ?
→ LE travail est-il un concept universel, recouvrant les mêmes valeurs et le même sens pour tous ?
→ Si le sens de nos existences fait appel à d’autres valeurs, quelles sont-elles ?
→ Pourrions-nous parvenir à mieux équilibrer l’utilisation de nos ressources et de notre temps,
→ afin de favoriser l’épanouissement humain, sans aggraver notre impact écologique négatif ?
→ Comment réaliser une meilleure répartition des chances et des ressources au sein d’une même société
→ et entre les pays, et garantir une application plus équitable des droits des individus
→ et des populations ?
→ Quelle économie, en termes de types d’activités, de moyens de gestion de l’environnement
→ et des sociétés humaines, pourrait favoriser la réalisation optimale de
→ valeurs humaines porteuses d’avenir ?
En cours de rédaction
Cette question rejoint bien sûr celle de la valeur, que nous avons abordée en pages :
Mais à partir de ce point, c’est à vous, chers amis lecteurs, simples visiteurs, partenaires ou membres du programme France Durable, que nous souhaitons donner la parole, afin d’inventer ensemble un avenir commun associant au mieux :
Liberté, Équité et Fraternité
sur chaque territoire, et entre les territoires.
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