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Une France Durable dans un monde vivable


De la France dans le monde…


  • Démographiquement, la France ne figure qu’au 21e rang des nations et représente moins de 1% d’une population mondiale en expansion permanente. De 2000 à 2010, la croissance démographique moyenne française a été de 6,8% contre 12,4%, soit près du double, pour la population mondiale.
    Sur le plan économique, son PIB la place au 5e rang des PIB nationaux et pèse moins de 5% du PIB mondial (données 2011).

    Mais du point de vue de l’idéal démocratique, la France a été pour de nombreux pays un phare dans l’histoire occidentale moderne. Le renoncement à ses valeurs fondatrices serait non seulement inacceptable pour les Français eux-mêmes, mais constituerait également une perte de sens et de confiance aux yeux de bien d’autres peuples dans le monde…

    (lire la suite…)

    • “Siècle des Lumières” et “Révolution Française” : un héritage paradoxal.

      ● Si bien des peuples ont voulu voir dans la Révolution Française un exemple de libération de l’oppression d’un pouvoir tyrannique, la connaissance de notre propre histoire doit nous inspirer quelque modestie quant à notre passé :

      car notre Révolution a surtout prouvé notre incapacité d’évolution pacifique,

      à la différence d’autres nations d’Europe alors plus avancées sur cette voie.

      La Révolution Française a résulté de l’incapacité persistante du pouvoir en place d’évoluer à temps vers la démocratie. En favorisant une minorité au détriment de la majorité de la population, il avait, au fil des générations, profondément divisé la société.

      La paralysie d’une société divisée, bloquée par la crispation d’une minorité sur ses privilèges, sourde aux conséquences de l’injustice affectant le plus grand nombre, a finalement provoqué l’explosion de cette bombe sociale à fragmentation.

      Voir nos pages :

      > « Deuxième partie : La Révolution Française de 1789 à 1799 »

      > « Troisième partie : Bilan et prolongements de la Révolution Française, ou nos ruptures avec elle »

      ● De même, sans oublier les leçons de 1789, c’est de notre histoire plus récente, celle de 1940, que nous devrions tirer des enseignements pour l’avenir :

      ne soyons pas trop prompts aujourd’hui à altérer nos valeurs démocratiques,

      au prétexte de rejoindre d’autres pays sur la voie erronée d’un calcul
      excessivement financier

      ● Tout au long des pages et des sujets traités sur le site FRANCE-DURABLE, nous sommes amenés à considérer LA démocratie comme le domaine de définition de tout objectif et de toute action en lien avec la soutenabilité de l’économie.

      Mais il est bien entendu que l’idéal incarné par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 est lui même en bien des points un objectif à atteindre, une ligne d’horizon vers laquelle nous tendons. Mais la réalisation démocratique comporte de nombreuses étapes. Tous les pays dits “démocratiques” sont en marche vers cet idéal et se situent à des stades plus ou moins avancés de cette réalisation.

      Toutefois, ce sont certaines conditions fondamentales qui permettent de qualifier de démocratique, ou non, un système politique et une société. Parmi ces conditions, nous retiendrons en priorité :

      la liberté et l’égalité en droit de tous les citoyens,

      la liberté d’opinion et le droit d’expression, notamment des média,

      la liberté d’association, y compris syndicale, permettant l’existence d’une
      société civile citoyenne,

      le multipartisme réel, permettant à tout citoyen de choisir librement ses
      représentants politiques.

      Ces quatre piliers constituent le minimum indispensable pour que les populations puissent se donner les moyens de remédier aux maux qui les affligent.

      Car même une démocratie peut être affectée par bien des handicaps, notamment les déviances communautaristes, la corruption, le népotisme ou autre abus de pouvoir économique.



      Quelle que soit la réalité de son poids économique aujourd’hui,

      la France a le devoir de faire entendre sa voix sur la scène internationale,

      … surtout si elle est en dissonance avec les non-valeurs de la mondialisation commerciale et de la globalisation financière menaçant le principe démocratique proprement-dit.

      ● Car à vouloir nous soumettre aux dogmes de l’ultralibéralisme en dépit de tout bon sens et surtout de notre volonté, “nos” dirigeants ajouteraient la faute à l’erreur.

      Lorsque le président de la Commission Européenne s’attaque à la France et fustige ainsi la sauvegarde de nos spécificités culturelles :

      « Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation
      que je considère comme totalement “réactionnaire”. »
      (entretien publié par l’International Herald Tribune, le 17 juin 2013)

      … prétend-il que la mondialisation qui lui est si chère serait “révolutionnaire” ?

      Ou comme l’OMC et le FMI, se contente-t-il de relayer la voix de ses maîtres ?

      Cliquer :
      Pascal Lamy : « La démondialisation est un concept réactionnaire » (Le Monde.fr - 30.06.2011)

      Voir nos pages :
      « Homo Praedator… Homo Terminator ? »
      « Gagnants et perdants de la mondialisation économique et financière »

      Cliquer :
      « Exception culturelle : les propos de Barroso provoquent un tollé » (Le Monde.fr - 17.06.2013)
      « Exception culturelle : la presse charge Barroso “l’opportuniste” » (L’Express.fr - 19.06.2013)
      « Barroso : un ennemi pour l’Europe » (HuffPost - 12.06.2013)
      « Accord de libre-échange UE / États-Unis : la France gagne son bras de fer sur l’exception culturelle » (HuffPost - 15.06.2013)


      ● En fait, en s’attaquant à un secteur économique français qui marche, la Commission Européenne, en la personne de ce cher M. Barroso, s’en prend à une situation que le dogmatisme néolibéral exècre :

      “l’interventionnisme économique” de l’État !

      Cliquer :
      « La Commission, la France et l’Europe » ►►►►► ►►►►► (France Inter - Géopolitique - mardi 25 juin 2013)

      Le fait que la France accorde à la culture une place différente de celle de produits de la grande distribution à la traçabilité aléatoire, à la composition incertaine et aux étiquetages hasardeux, n’obéit effectivement pas aux lois du marché mondialisé.

      Le fait que le prix des livres ne soit pas livré au mécanisme mondialisé mais inavoué du dumping structurel, maquillé en concurrence libre et non faussée, fait certainement pour le commissaire européen en chef la part encore trop belle aux petits libraires indépendants.

      Le fait que le cinéma français bénéficie d’une avance sur recette, c’est-à-dire d’un financement porteur de projets qui n’est plus, depuis longtemps, la vocation de la finance globalisée, a eu, il est vrai, le regrettable effet de le sauver et même de lui permettre de plutôt bien se porter, contrairement aux défunts cinémas allemand et surtout italien jadis éblouissants, face au char d’assaut de l’industrie cinématographique américaine.

      Il est bien sûr difficilement supportable de subir les gesticulations arrogantes de personnages imbus du prêt-à-penser qu’ils nous assènent comme une évidence, au nom de l’oligarchie planétaire qui en récolte les fruits au détriment des populations.

      Voir notre page :
      « Un système oligarchique mondialisé »

      Mais un porte-doctrine succédant à l’autre, par quel miracle celui-ci ne serai-t-il pas remplacé par son clone ?

      Or, comment a été élu et réélu
      José Manuel Barroso “président de la Commission Européenne” ?!

      Cliquer :
      « José Manuel Barroso élu par le Parlement européen pour un second mandat » (Cercle des Européens - 16 septembre 2009)

      Devant les assauts répétés d’une Commission Européenne se comportant comme l’exécutif local de ces pseudo assemblées planétaires de non élus que sont l’OMC et le FMI, c’est l’Union Européenne que nous devons interpeler :

      « Si chère UE, c’est pour quand, la démocratie européenne ? »

      D’ailleurs, encore aujourd’hui, la question

      « L’Europe, quel numéro de téléphone ? »

      nous entraîne dans une exploration fonctionnelle très révélatrice.

      Les financiers parlent aux financiers. Ce qui ne laisse présager rien de bon pour nos populations, lorsque la finance n’est plus au service de la société, mais exclusivement l’inverse. La probabilité d’une Europe sociale réactive à l’égard des mécanismes aberrants de la mondialisation économique néolibérale, tend vers zéro…

      Cliquer :
      « L’Europe, quel numéro de téléphone ? »



      Pour répondre tout de même au Commissaire européen en chef, qui se garde bien de vouloir connaître notre avis,

      adressons-leur ces quelques mots d’Alain Souchon :

      « Foule Sentimentale »

      « On a soif d’idéal
      Attirée par les étoiles, les voiles
      Que des choses pas commerciales
      Foule sentimentale
      Il faut voir comme on nous parle
      Comme on nous parle
      (…)
      On nous Claudia Schieffer
      On nous Paul Lou Sulitzer
      Oh le mal qu’on peut nous faire »
      (…)

      ♪♫♪♫♪♫

  • Toutefois, d’une illusion universaliste au risque d’un repli nationaliste, voire communautariste, il y a un juste milieu réaliste. Il consiste à admettre que, à l’évidence, l’on ne vit pas dans un monde épris d’idéal…

    Si besoin était encore de se convaincre de la nocivité de la mondialisation commerciale et de la globalisation financière qui nous ont été imposées au nom d’un prétendu universalisme incontournable et irréversible, l’opacité et l’obscénité d’un Goldman Sachs, l’un des établissements financiers qui ont le plus mis à mal l’économie mondiale, devraient y suffire :

    ►►►►►Cliquer :
    « Le PDG de Goldman Sachs triple son salaire » ►►►►► ►►►►► LeParisien.fr - le 31.01.2011
    « Goldman Sachs conseille à la France de baisser les salaires de 30% » LeParisien.fr - le 30.01.2013

    (lire la suite…)

    • Voir à ce sujet nos pages :

      > « Le rôle des Organismes Commerciaux et Financiers Supranationaux »

      > « Financiarisation & spéculation anti-démocratique »



      Repenser l’économie, de ses fondements philosophiques

      … à ses modalités pratiques.

      ● Certains considéreront comme une consternante banalité le fait d’évoquer une inversion de valeurs entre l’être et l’avoir, inépuisable sujet des cours de philosophie, également fondateur des principaux courants religieux. Il en va de même de notre rapport à la vie, à la mort et du sens que nous leur attribuons.

      ● Pourtant, si nous ne révisons pas radicalement nos pratiques et nos comportements, leurs conséquences présentes et à venir justifieront un jugement peu indulgent de la part des générations futures (hypothèse optimiste). Elles ne pourront considérer notre Anthropocène, le pic actuel de l’extinction des espèces imputable à l’Homme, comme l’ère d’un obscurantisme productiviste et consumériste.

      Voir notre page :

      > « Homo Praedator… Homo Terminator ? »

      ● Quitte à devoir revenir sur les pas de la pensée économique, cette réflexion doit porter notamment sur plusieurs questions fondamentales :

      Les notions de besoin et d’utilité, du vital au superflu.

      Les notions pauvreté, de richesse et de “création de richesse”.

      Les principes de capacité et de soutenabilité économique.

      La notion de travail, son sens, son rôle actuel et son avenir

      ● En termes plus “marketing” mais non moins philosophiques, ces mêmes questions s’expriment à travers la dérive croissante que l’économie de marché dérégulée a provoquée entre la notion de « valeur » et celle de « prix ». Car moins le prix permet d’assurer la valeur supposée d’un produit ou d’un service, et plus ce sont les valeurs de la société qui sont menacées.

      Cliquer :
      « Chine - Les enfants perdus de la pollution »
      Un des innombrables coûts cachés de la croissance chinoise, facteurs du dumping caractéristique d’une mondialisation économique que ses adeptes prétendent soit incontournable,
      soit béatement « gagnant - gagnant »

      Partant de la question de la valeur dans l’histoire de la pensée économique :

      > « L’évolution de la pensée économique du 15e siècle à nos jours - Synthèse. »

      … nous tentons de creuser cette problématique du lien entre valeur et prix, et de ses répercussions au niveau de nos sociétés, et sur l’environnement :

      > « La notion de VALEUR, en économie »

      > « VALEURS de civilisation et de vie »

      > « Du prix non durable, au prix qui tue… »

      > « Privilégions le prix durable ! »



      D’un humanisme universel à l’illusion universaliste.

      ● Une des déviances les plus insidieuses du néolibéralisme consiste à créer et maintenir la confusion dans les esprits entre chaque chose et son contraire :

      entre la liberté et la loi du plus fort qui enchaîne les plus vulnérables,

      entre la solidarité des peuples, et leur mise en concurrence frontale,
      qui exacerbe les rivalités,

      entre leur droit à la différence culturelle et celui d’autrui de les
      exploiter sans vergogne et surtout sans risque qu’ils se révoltent.

      Voir également notre page :

      > « Du sens des mots à l’essence de nos maux… »

      Quel consommateur tourmenté, exprimant ses doutes quant au bien fondé de participer par ses achats à l’exploitation humaine dont se revêt sans état d’âme toute fashion victim qui se respecte, ne s’est pas entendu répondre par un de ses proches :

      « Ouich, mais que vont devenir ces pauvres gens si on leur retire leur job ?!
      Qu’est-ce que ça me va bien ! Tu ne trouves pas ? »

      De grands moments de solitude…

      Mais comment faire la part des choses, et en fonction de quels repères ?

      ● Le droit à l’autodétermination des peuples est un droit fondamental. Mais il suppose pour le moins qu’ils soient effectivement libres de choisir leur destinée, et non de se la voir imposer au nom de leur propre particularismes culturels…

      Car si on laisse le choix à tout être humain éduqué, entre sa liberté dans la dignité et son asservissement au nom de sa culture, aucune spécificité au monde n’en conduirait un seul à choisir de demeurer et encore moins de devenir esclave.

      Le droit au bonheur constitue bien une aspiration universelle.

      Mais il y a autant de chemins pour y parvenir que d’être humains sur Terre.

      Et à la différence du formatage par l’endoctrinement,

      seule l’éducation libère, en activant l’esprit critique qui permet à l’élève
      de penser différemment de son maître.

      ● En revanche, prétendre progressistes car universels une pensée économique et un modèle de société fondés sur la loi du plus fort, au prétexte que :

      ce serait l’expression d’une loi naturelle quasi-divine,

      au contraire de toute gouvernance économique par un État démocratique,

      laquelle constituerait forcément une hérésie et un abus de pouvoir
      contreproductif,

      … voilà qui relève du sophisme absolument charlatanesque qui plomberait n’importe quel scénario de série B ; de la pure graine de navet génétiquement modifié.

      Pourtant, toute la planète ou presque est soumise depuis plus de 30 ans à cette imposture toujours plus obsédante…

      Parmi les quelques pays qui ont réussi à y échapper, la plupart ne sauraient être une référence, comme la Corée-du-Nord, capable de bien pire ; leur originalité étant de culminer sur des sommets ubuesques qui prêteraient à rire s’ils ne caractérisaient pas aussi le martyr de leur peuple.



      Relativisme culturel, dérives nationalistes ou sens civique salutaire ?

      Un symbole très particulier de ce relativisme consiste dans les degrés et les formes du sentiment de citoyenneté d’un pays à l’autre, incarné par le lien individuel et collectif aux symboles de la nation.

      ● Il est extrêmement fort en Chine. Mais le système politique totalitaire de ce pays le maintient au plus haut contre l’étranger, en fonction des intérêts du moment.

      Le ressentiment historique entretenu contre le Japon en fait une cible intemporelle de cette stratégie de cohésion clairement nationaliste.

      La propagande du gouvernement communiste (qui n’a guère plus de communiste que sa nature totalitaire et son art de la propagande) sait susciter cette mobilisation populaire,

      que ce soit pour masquer les aspirations séparatistes des territoires
      annexés de force,

      ou pour menacer de représailles les économies étrangères récalcitrantes
      qui osent pointer du doigt sa stratégie de dumping économique généralisé.

      Et il n’est pas rare que le second cas de figure contribue à la réalisation du premier.

      ● Il est très fort aux États-Unis, où le culte du drapeau et de l’hymne national est observable à tous les niveaux de la société. Ce trait de caractère est souvent un objet de moquerie de la part du reste du monde, lorsqu’il n’est pas considéré plus gravement comme étant à la fois le symbole de l’impérialisme de l’État américain à l’égard du reste du monde, et d’une culture populaire héritée de sa propre histoire coloniale fondatrice de sa nation, au détriment des populations amérindiennes autochtones.

      ● En Europe, l’Union-Jack et l’hymne de la monarchie, le très fameux God save the Queen, ou en d’autres temps, God save the King, sont des éléments populaires très forts de l’identité britannique, au point d’être parfois intégrés à la création artistique, même sur un mode pop lui-même passé à la postérité.

      Notons dans le cas du Royaume-Uni que, son histoire continuant de peser lourd, il arrive qu’elle provoque l’effet inverse à l’égard des symboles de la monarchie, cible honnie de nationalismes irlandais, écossais, voire gallois, dont les hymnes emplissent toujours les stades avec beaucoup de ferveur…

      Un point commun rapproche la culture nationale des États-Unis et du Royaume-Uni : la référence récurrente du pouvoir politique à la religion (billets de banque, serments officiels d’investiture ou judiciaires).

      ● En Allemagne, le sentiment de citoyenneté s’exprime sans doute beaucoup plus dans les faits de société et dans le rapport au reste du monde, que par des témoignages ostentatoires aux symboles nationaux.

      L’histoire expliquerait cet état de fait à plus d’un titre. D’une part, l’unité territoriale de l’Allemagne contemporaine est relativement récente. De l’ancienne unité prussienne au trauma de deux après-guerre et du rideau de fer au XXe siècle, l’unité nationale actuelle relève sans doute plus fortement d’un sentiment communautaire culturel et économique, qu’à proprement parler politique. Sauf en ce qui concerne les mouvements révisionnistes d’extrême droite, comme ailleurs en Europe et dans le monde.

      ● La France se situe certainement au bas de cette échelle du sentiment national, non seulement au niveau de l’Europe, mais peut-être même dans le monde…

      Au point que le fait d’afficher dans la vie quotidienne un simple intérêt pour les symboles de la République Française (drapeau, hymne) loin d’équivaloir celui des citoyens américains ou même des sujets de sa gracieuse majesté, suffit pourtant à stigmatiser le citoyen français, qui est alors taxé de ringardise, s’il n’est pas traité de réactionnaire, voire de fasciste.

      Cliquer :
      « Mon Made in France… Porter haut les couleurs bleu, blanc, rouge en braquant son attention sur de belles marques de l’Hexagone sans passer pour réac ou nationaliste, c’est possible ! » ►►►►► (Libération.fr - Le 19.06.2013)

      Puissions-nous nous en convaincre, et nous reviendrons vraiment de loin !

      Car notre tendance à l’auto-dénigrement permanent, à l’imitation et au suivisme, nous a conduits peu à peu à nous effacer de la scène internationale sur le plan économique et culturel, et à polluer la langue française courante d’un franglais dérisoire, au prétexte d’une norme linguistique planétaire, commerciale, managériale et technologique.
      C’est d’ailleurs le fondateur français de l’agence « Made in Transparency » (mais aussi du programme FRANCE DURABLE …) qui vous le dit ! Commençons par mieux maîtriser la langue anglaise (ainsi que notre propre langue) pour en réserver l’usage à notre connaissance et à nos échanges à l’international, ou à l’accueil des touristes.

      Les incidents à répétition dans les stades de football envers le drapeau ou l’hymne français, émanant de citoyens français, en sont une illustration. Tout comme l’appropriation progressive, effectivement stigmatisante, du drapeau français par une extrême droite dite “nationaliste”, constitue une confiscation du patrimoine commun au détriment de la collectivité, dont chaque citoyen est en réalité responsable, du fait de sa propre désaffection.

      ● Faut-il voir un lien de cause à effet, entre cette culture d’appartenance ou au contraire de désaffection nationale, et les performances économiques respectives à l’international ?

      Faudrait-il en conclure qu’un respect insuffisant de notre appartenance nationale, d’un point de vue territorial ou culturel, nuirait à la crédibilité et aux performances actuelles de la France sur la scène internationale ?

      Sans doute ne serait-il pas incongru de se poser au moins la question.

      ● Une instrumentalisation nationaliste à des fins agressives ou offensantes à l’égard de certains membres de la communauté nationale, ou d’autres nations, est évidemment condamnable.

      En revanche, le fait d’identifier les spécificités culturelles qui caractérisent notre patrimoine commun est essentiel à sa valorisation dans le monde. Nos différences font nos complémentarités et tout le charme de nos échanges, dans un respect mutuel.

      ● Pouvons-nous imaginer quel ennui représenterait un monde culturellement homogénéisé, pasteurisé et stérilisé ?

      Malheureusement, la mondialisation économique nous en donne une idée de plus en plus précise. Plaignons ces malheureux touristes chinois qui ne peuvent rapporter chez eux le moindre souvenir de leurs voyages à travers le monde …qui ne soit « made in China » ! Quel triste sentiment d’inauthenticité doit être partout le leur, quelle frustration d’être ainsi floués… A moins que de racheter nos marques de luxe ne finisse par les rassurer ?

      ● Quant au charme des différences culturelles entre proches voisins, Winston CHURCHILL nous en donnait un sympathique aperçu, bien de son cru :

      « En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit.
      En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis.
      En France, tout est permis, même ce qui est interdit.
      En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »

      ou encore :

      « L’Angleterre s’écroule dans l’ordre,
      et la France se relève dans le désordre. »

      Transposé à nos sociétés respectives, peut-on y voir une explication de l’apparente acceptation par l’Angleterre de la violente fracturation sociale imposée par Margaret Thatcher, qui permet depuis lors à la City d’exploiter abondamment les veines du profit ?

      Et un espoir que la France parvienne à secouer les pièces de son puzzle actuel d’une manière raisonnablement sismique, contre les causes de ses maux ?

  • Nul ne peut être utile à personne une fois que son énergie vitale est épuisée. Mais pour stopper l’hémorragie économique qui nous affaiblit de jour en jour, ce sont ses causes que nous devons traiter si nous voulons remédier durablement à ses conséquences.

    Encore faut-il clairement identifier notre mal, qui ne relève pas d’un spleen romantique, cette prétendue sinistrose française, mais bien d’une profonde anémie résultant de plus de trois décennies de participation obligée au bal des vampires de la mondialisation mercantile et de la dérégulation financière. Si la comparaison de la crise de 2008 avec celle de 1929 n’est pas dénuée de fondement, elle ne suffit pas à élucider la nature profonde de ce mal.

    (lire la suite…)

    • Nous nous intéressons à la genèse et aux mécanismes de la mondialisation économique, à travers les différentes pages du chapitre :

      « Mondialisation commerciale & Globalisation financière »

      Mais ici, c’est sous l’angle d’une métaphore que nous l’envisageons : la génétique de la mondialisation économique.



      Une mondialisation économique aux propriétés comparables à celles d’un

      VIRUS

      ● Que ce soit en biologie ou en informatique, un virus est un programme extérieur à notre propre système, qui a vocation à s’y introduire pour modifier son mode de fonctionnement tout en assurant sa propre reproduction.

      Nous associons toujours la notion de virus à celle de maladie, ou de malveillance dans un contexte informatique. Tous les virus biologiques ne sont pas causes de maladie.

      Certains ont pu avoir un effet positif en termes d’évolution des espèces,
      y compris dans la mutation du primate à l’être humain…

      D’autres détruisent peu à peu leur hôte, mais finalement meurent avec lui.

      ● Tout citoyen pensant jouir de droits démocratiques et conscient de la nécessité de devoirs réciproques à l’égard de la communauté, juge bien logiquement que l’économie est censée être au service de l’être humain et de la société.

      C’est une manipulation génétique de nature idéologique qui, en altérant cette conception, a inversé le sens de rotation des rouages du développement socioéconomique :

      Les principes démocratiques et les valeurs humanistes veillent à équilibrer
      les rapports de forces au sein de la société, en protégeant les plus
      vulnérables et en veillant au respect de l’égalité des droits des citoyens.

      La doctrine néolibérale donnant tout pouvoir à la loi exclusive des marchés,
      sans régulation étatique, rétablit, par les mécanismes qui en résultent,
      la loi du plus fort mettant l’être humain au service de l’économie et
      accroît les inégalités sociales tout en sacrifiant l’environnement.

      ● L’apparent paradoxe du pessimisme de l’opinion publique française que l’on oppose fréquemment au prétendu optimisme de pays tels que l’Afghanistan, n’en est pas un.

      Lorsqu’on a déjà tellement perdu, au bout de 30 ans de guerre et d’occupation
      étrangère, comment ne pas se dire que notre situation ne peut que s’améliorer
      un jour ou l’autre ?

      Mais lorsque un pays comme la France avait réussi pendant 30 ans à mettre au
      point un système socioéconomique équilibré et une des meilleures protections
      sociales au monde, comment ne pas se désoler d’avoir vu régresser ce
      système durant les 30 années suivantes, et de savoir qu’il est appelé à fondre
      comme neige au soleil sous les coups de boutoir des jusqu’au-boutistes du
      néolibéralisme, paraissant installés aux commandes de l’Union Européenne
      et de l’économie mondiale pour l’éternité, par le fait d’une volonté mystérieuse,
      qui n’est pas celle du peuple ?



      Ce virus néolibéral se propage grâce à ses dogmes.

      ● Le plus fondamental d’entre eux est celui d’un libre-échange inconditionnel :

      il est interdit d’interdire, signifiant que tous les coups sont permis,

      et il est donc interdit de se protéger du dumping qui en résulte, et
      qu’il suffit pour cela de nier…

      ● L’inversion de la définition du dumping, figurant en première position de la réglementation de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), constitue un dispositif majeur de cette manipulation génétique.

      Voir à ce sujet notre page :
      « Le rôle des Organismes Commerciaux et Financiers Supranationaux »

      Ce virus cible le système immunitaire des sociétés, c’est-à-dire la régulation socioéconomique des États et son cadre réglementaire, en particulier le droit du travail, et les dispositifs de redistribution fondés sur la fiscalité. Sa particularité consiste non pas à attaquer frontalement ce cadre réglementaire, mais à le contourner afin de le rendre inopérant. Pour cela, il suffit de mettre les territoires en concurrence, pour que la loi du moins réglementé s’impose à tous les autres.

      Ce que la recherche médicale a défini comme le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) responsable du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (SIDA) s’applique également à l’économie néolibérale. Son Virus de l’Immunodéficience Démocratique étant à l’origine du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise des sociétés, qui se décline en autant de maladies opportunistes : destruction d’emploi et hausse du chômage, perte de pouvoir d’achat, accroissement des déficits budgétaires et de la dette publique, fracture sociale et paupérisation (appauvrissement des plus vulnérables), aggravation de la délinquance, désengagement de l’État et régression des services publics (santé, éducation, investissements et infrastructures, et bien sûr redistribution).

      Il s’agit d’un processus mondialisé de dé-civilisation.

      ● Dans ce bal mondial sans foi ni lois, le dernier mordu n’a d’autre choix pour survivre que de mordre à son tour. Celui qui délocalise oblige en retour ses concurrents à délocaliser aussi. L’opacité des filières facilite les exactions, et limite le risque d’image.

      Ni vu, ni connu. Pas vu, pas pris.

      Plus les échanges commerciaux et financiers non protégés se multiplient, plus le ballet des porte-containers sillonnant les océans se densifie, et plus le mal transitant par les principaux ports de la planète comme autant de foyers infectieux, se propage sur les territoires, via les magasins franchisés de la plupart des marques de prêt-à-porter, et la grande distribution généraliste ou spécialisée (multimédia, électronique, sport, etc.)

      Les salles de marchés, leur trading à haute fréquence, et l’activité incontrôlable des traders sans frontières, électrons libres de la finance, en faisant prospérer les plus irresponsables, accélèrent ce processus de bulle en bulle et de crise en crise.

      ● Cette inversion des principes aboutit naturellement à l’opposé des objectifs déclarés :

      le principe de concurrence pure et parfaite prétend lutter contre les monopoles,

      mais il crée des oligopoles de fait, via la concentration croissante des groupes,
      leur garantissant des rentes prélevées sur le consommateur ou l’usager ayant
      de moins en moins d’alternatives à l’offre des multinationales de la production
      et de la distribution.

      ● Cette rente financière étant réalisée au détriment de l’emploi, des rémunérations et de la justice sociale, elle détruit donc à plus long terme le pouvoir d’achat global et la sécurité économique des populations des pays développés.

      Car la consommation des pays développés a donné lieu à une exploitation croissante des populations les plus vulnérables du tiers-monde, dont les produits low cost, par effet boomerang, détruisent l’emploi de production dans les pays développés, où les populations privées de travail constituent un quart-monde en expansion croissante.

      Une mondialisation perdant - perdant, au profit d’une minorité de gagnants,
      …organisée au profit des organisateurs.

      ● Lesquels, à l’origine, n’étaient pas ressortissants des pays du tiers-monde, mais bien des pays industrialisés eux-mêmes, à savoir : leurs propres multinationales désireuses de s’affranchir des règles économiques conditionnant la démocratie sur leur territoire d’origine.

      Voir notre page :
      « Gagnants et perdants de la mondialisation économique et financière »

  • En 1938 déjà, moins de 10 ans après le Krach financier de 1929 qui affectait encore le monde entier, Gandhi, pendant son combat non-violent contre le système colonial britannique en l’Inde, disait :

    « La civilisation occidentale est telle qu’il suffit d’être patient et elle s’autodétruira. »

    N’est-il pas grand temps d’entrer en résistance contre les injonctions dogmatiques qui prétendent nous exposer toujours plus à ce vampirisme mercantile mondialisé ?Pourquoi ne pas faire ce “pas de côté” en compagnie de l’illustre résistant à la colonisation des esprits, que fut le Mahatma Gandhi ?

    Les similitudes ainsi que certaines différences significatives entre le contexte colonial de l’Inde de Gandhi et celui de la mondialisation économique des 30 dernières années, ne pourraient-elles pas nous inspirer des solutions pertinentes ?

    Voir également nos pages :
    « Mondialisations : un rapide historique… de 2 millions d’années »
    (dernier § : « Colonialisme passé et mondialisation contemporaine. »)
    et « L’évolution de la pensée économique du 19e siècle à nos jours. »
    (§ « Gandhi, ou l’anti-thèse du néolibéralisme, et les autres “Freedom Fighters” indiens »)

    (lire la suite…)

    • L’État : entre rêve et cauchemar, quel devrait être son rôle ?

      L’effacement de l’État : une aspiration commune à des philosophies totalement divergentes…

      L’idéal communiste soviétique.

      Il envisageait qu’après une période socialiste formatrice pendant laquelle devait s’exercer la dictature du prolétariat, l’être nouveau qui en résulterait n’aurait plus besoin du cadre contraignant de l’État. Les comportements devenus naturellement collectivistes suffiraient à assurer le bien-être de tous, et par là-même de chacun… Idéologie le plus souvent athée, considérant l’Homme comme le seul recours de l’humanité.

      L’idéal libertarien du Tea Party.

      Il est le plus significatif de l’actuelle orientation néolibérale mondiale. Ayant fait sienne la formule selon laquelle « l’État n’est pas la solution, mais le problème », il lui dénie toute légitimité de se mêler de la sauvegarde de l’intérêt général. Celui-ci, en vertu d’une vison diamétralement opposée à celle du communisme, ne peut résulter que de la combinaison des démarches individuelles, motivées par les intérêts particuliers. Les courants américains de cette idéologie sont généralement théistes, voire créationnistes, allant jusqu’à rejeter la théorie de l’évolution. La formule « chacun pour soi et Dieu pour tous » résumerait assez bien leur philosophie.

      Plus étrangement, mais a priori seulement, l’idéal gandhien
      ne passe pas non plus par un État centralisé.

      Non violent par essence, le Mahatma Gandhi dont la foi purement spiritualiste n’est ni dogmatique, ni prosélyte, voit dans la civilisation industrielle consumériste la cause de la déshumanisation des sociétés, et dans l’évolution de la conscience individuelle la seule voie réaliste d’amélioration collective du monde.

      ● Or, si la mondialisation néolibérale présente une ambiguïté essentielle, c’est bien dans son rapport à l’État.

      Car en théorie, elle s’en est affranchie en lui déniant toute légitimité régulatrice.

      Mais dans le même temps, elle s’appuie sur ses représentants pour déréguler toujours davantage.

      Et elle s’accommode parfaitement de régimes politiques totalitaires, comme celui de la Chine, qui optimise délibérément son potentiel de dumping et sa capacité de nuisance économique à l’égard du reste du monde…



      Nous abordons violemment une transition majeure.

      Alors que la crise actuelle du néolibéralisme marque certainement le passage obligé :

      de l’ère industrielle qui a duré deux siècles,

      à une nouvelle ère porteuse d’enjeux vitaux pour l’humanité…

      …sans doute n’est-il pas inutile de revisiter la pensée, les paroles et les actes de ce petit homme frêle, mais acteur politique déterminant, qui avait fait vœu d’ascèse et de pauvreté, et que ses concitoyens immortalisèrent en lui décernant le titre intemporel de Mahatma, « Grande Âme ».►►
      ►►(1869 - 1948)

      ● En quoi une philosophie gandhienne serait-elle ou non transposable à notre problématique contemporaine ?

      Cliquer :
      « L’indépendance de l’Inde en 1947 » (un rappel du contexte - Xavier - Visions de l’Inde)


      Voir notre page :
      « L’évolution de la pensée économique du 19e siècle à nos jours. »

      C’est moins le positionnement de Gandhi par rapport à l’État qu’il combattait, celui de l’oppression coloniale, que sa méthode de résistance économique à un pouvoir aliénant, qui est susceptible d’inspirer notre démarche.



      Résister aux injonctions consuméristes de la mondialisation économique

      … passe effectivement par une révision des conceptions les plus ancrées dans notre quotidien :

      Privilégier en tout domaine la qualité plutôt que la quantité, notamment en reconsidérant la réalité de nos besoins, réduisant la pression psychologique de nos envies, nous aiderait à apprécier des modes de vie plus simples, et constituerait une véritable source durable d’enrichissement…

      Privilégier le local sur le global en recherchant des produits et des services de proximité, et une plus grande autonomie (faire soi-même, échanger, réparer et recycler), contribuerait à restaurer le centre de gravité socioéconomique des territoire et à les redynamiser, tout en recréant du lien social.

      ● Ces deux premiers points en impliquent un troisième : exiger une information fiable concernant l’origine et la qualité des produits et des services, ainsi que sur les pratiques des entreprises. Cette communication responsable conditionne le comportement responsable des consommateurs. Il en va de même des pouvoirs publics.

      ● Une éducation citoyenne doit être favorisée, tant au niveau du système éducatif public, qu’au sein des familles, redonnant sens à l’intérêt général, afin de pousser les pouvoirs publics à reprendre les rênes d’une économie au service des populations.

      ● Si le pouvoir des lobbies économiques continue de parasiter le fonctionnement de nos démocraties, les « sans lobby » que sont devenus les salariés, et que demeurent en France les consommateurs, ainsi que les entreprises qui en sont également victimes, devront s’organiser le plus efficacement possible pour s’en libérer. La désobéissance civile peut revêtir des formes diverses, notamment s’abstenir de consommer ou d’utiliser des services (publics ou privés) jugés non durables ou irresponsables, et accroître son autonomie.

      ● Une telle stratégie est d’autant plus efficace qu’elle se déroule en toute non-violence, ne donnant aucune prise à des représailles qui aboutiraient à neutraliser les déviants les plus déterminés. Mais cette non-violence requiert une force de caractère et une persévérance capable de surpasser le pouvoir marketing, financier et politique des maîtres de la mondialisation économique anti-démocratique.


…à l’enfance du monde…


  • En 2009, le réalisateur Gilles PORTE concrétisa une idée formidable : parcourir le monde et demander à des enfants de 3 à 6 ans de se dessiner, de faire leur auto-portrait.

    Dessine-toi…
    Cliquer :

    ● Certains projetèrent simplement sur le tableau transparent l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.
    D’autres se représentèrent dans leur environnement familial, social ou naturel.

    ● Certains furent très rapides. D’autres se plongèrent dans une exploration graphique de leur univers,
    libre comme leur esprit de toute considération de durée. L’éternité contenue dans chaque instant.

    Le monde de l’enfance
    Tous détiennent leur vérité, celle d’un imaginaire légitime à rêver le monde.

    (lire la suite…)

    • « Dessine-toi… » - Un film de Gilles PORTE :

      ►►► ►►► ►►► Cliquer :

      (…)

      Leonardo, 3 ans, Italie►►► ►►► ►►
      ne jamais se décourager…►► ►► ►►
      Cliquer : ►►► ►►► ►►►►►

      (…)

      ►►► ►►► ►►► Lisi, 6 ans, Fidji
      ►►►►« Gilles Porte plonge dans l’enfance de l’art »
      ►►►►►►►►►►►► Cliquer :

      (…)

      Mayerly, 6 ans, Colombie►► ►► ►►►
      36 “autoportraits”►►► ►►► ►►►
      Cliquer : ►►► ►►► ►►►►►

      (…)

      ►►►► ►►►► Fabio, 4 ans, Cuba
      ►►►► ►►►►► Concentration…

      … et joie de vivre !►►► ►►► ►►►►►

      Un enfant radieux incarne ce que devraient être nos vies…

      … la liberté de créer, et le bonheur de l’œuvre accomplie.



      Selon les Aborigènes d’Australie, le monde serait « né d’un rêve »

      ● Et si le rêve d’enfance était magique… Si, comme les cellules souches capables de réparer le corps humain, l’enfance avait, par la vertu de son imaginaire, la propriété guérir l’humanité de ses égarements en régénérant l’avenir ?

      Les plus grands chercheurs, ceux à qui nous devons les plus grandes découvertes de l’humanité, sont généralement de formidables rêveurs :

      « Tout le monde savait que c’était impossible à faire.
      Puis un jour quelqu’un est arrivé qui ne le savait pas, et il l’a fait. »

      Winston CHURCHILL

  • Ne détruisons pas leur rêve ! Au contraire, aidons-les à le réaliser. Car le malheur des uns ne fait pas durablement le bonheur des autres.

    Quelles que soient les cultures ou les systèmes personnels de pensée, foi dans des valeurs humanistes ou écologistes athées, ou conception panthéiste, adhésion à l’un des grands courants religieux ou scepticisme rationaliste, une coopération constructive sans frontières est possible et donc souhaitable.

    (lire la suite…)

    • Un miroir brisé, 7 ans de malheur, dit la croyance populaire. Mais une enfance brisée pré - dit tout le malheur de l’humanité…



      Ne détruisons pas leur rêve !

      ● Car il y a tant de manières de le détruire :

      que ce soit la maltraitance, la misère étant l’une des pires,

      ou une abondance matérielle aveuglante, plombant la barque de l’esprit,

      et surtout l’ignorance, le défaut d’éducation, de repères et d’orientation,
      qui faussent son gouvernail.

      ● L’absence de perspectives, les impasses factices d’un prêt-à-penser imposé mondialement, sont d’une violence insupportable qui, en tuant l’espoir et en nourrissant partout le sentiment d’injustice envers le plus grand nombre, ne peut qu’engendrer une escalade de violence.

      C’est le défaut de conscience (dans les deux sens du terme) le plus banal qui est le plus à redouter, ce biais individualiste forcené qui conduit trop souvent à penser :

      « Après moi le déluge …»

      Car c’est précisément ce qui le provoquera ! L’illusion consistant dans la réalité trompeuse d’un facteur temps séparateur de la cause et de l’effet, ou assurant au moins l’impunité à défaut d’exonérer de la responsabilité.

      ● Les philosophies croyant dans la réincarnation non comme un objectif mais comme une modalité existentielle, présentent au moins l’avantage d’invalider ce type de cynisme, puisque dans ce cas, les “générations à venir” trouveront la Terre dans l’état où elles l’auront elles-mêmes laissée aujourd’hui

      Ce qui ne manque pas d’une ironie sainement responsabilisante que la sagesse populaire décrirait comme la recommandation de ne jamais insulter l’avenir, dont les enfants d’aujourd’hui sont déjà l’incarnation.



      Au contraire, aidons-les à les réaliser :

      ● En Inde, pays de tous les extrêmes mais aussi de la voie du milieu, dans l’État du Rajasthan, un « parlement des enfants » a été constitué. Le seul au monde qui fonctionne toute l’année, au rythme d’une session par mois.

      Mathieu RICARD rapporte dans son blog cette anecdote magnifique :

      Le parlement des enfants du Rajasthan s’est avéré plus efficace que prévu et a significativement amélioré le sort des enfants dans la région.

      Bunker Roy raconte que lorsque ce parlement reçut un prix en Suède, la première ministre, une fillette de 13 ans, rencontra la Reine de Suède.

      Celle-ci fut impressionnée par l’aplomb et le calme que la villageoise manifestait au milieu d’une assemblée de dignitaires adultes et lui demanda :

      « Comment se fait-il que tu aies tant d’assurance ? »

      Ce à quoi la jeune paysanne répondit :

      « Je suis Premier Ministre, votre majesté. »

      Cliquer :
      « Un entrepreneur social au service du développement rural » Bunker Roy - Tilonia (Rajasthan/Inde)
      « Exemples de résolution non-violente de conflits au Collège aux pieds nus » UNESCO - Tilonia (Rajasthan/Inde)

      Le contexte plus général de cette expérience montre d’ailleurs combien une démocratie directe et locale parvient souvent mieux à répondre aux besoins d’une population locale, qu’une démocratie de plus en plus diluée et externalisée, à l’image de l’Union Européenne…

      En France, un « Parlement des enfants » a vu le jour en 1994 :

      Cliquer :
      « Bienvenue sur le site Web du “Parlement des enfants” »

      ● Il est d’ailleurs permis de se demander parfois qui est enfant, et qui est adulte

      Cliquer :
      « Incident à l’Assemblée nationale - ça bagarre sec à l’étranger aussi » (Slate.fr - le 19.04.2013)

      Cela n’explique-t-il pas en grande partie l’état actuel du monde ?
      État dont les enfants sont trop souvent les premières victimes…

      … ainsi que les grands rêveurs de l’humanité,
      tendant des ponts effaçant les impossibilités.


      « Je fais un rêve
      (…)
      Je fais le rêve qu’un jour cette nation se lève
      et vive la vraie signification de sa croyance :
      nous tenons ces vérités comme évidentes
      que tous les hommes naissent égaux.

      Je fais le rêve qu’un jour,
      sur les collines de terre rouge de Géorgie,
      les fils des anciens esclaves
      et les fils des anciens propriétaires d’esclaves
      pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. »

      (…)

      Martin Luther King



      ►►►►►►


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