Le monde associatif est vaste et extrêmement varié, tant par ses activités (loisirs, solidarité locale ou internationale, droits fondamentaux des citoyens, groupements d’intérêts – consommateurs, salariés, entreprises, lobbies – ou groupements de parties prenantes, etc.) que par ses modes de fonctionnement (bénévolat, emplois salariés) et de financement (cotisations, donations, financements publics).
En France, une association à but non lucratif relève de la loi de 1901. La forme sociale et le statut d’ONG (Organisation Non Gouvernementale) ne sont pas incompatibles avec un financement public.
L’activité et les emplois d’un grand nombre d’ONG sont donc tributaires soit de la générosité de donateurs privés, soit de la politique publique des États, et très souvent des deux.
Les financeurs, les ONG et éventuellement les destinataires de leurs actions, sont liés par une responsabilité mutuelle :
Certaines associations se sont spécialisées dans la défenses de parties prenantes du secteur économique :
D’abord dénonciatrices des pratiques d’entreprises irresponsables, certaines sont devenues des partenaires du progrès RSE de ces mêmes entreprises, qui éventuellement les financent pour assurer cette fonction.
Vous êtes concernées par la RSE, condition d’un développement socioéconomique soutenable.
Au-delà du risque de conflit d’intérêt pouvant naître d’une dépendance financière de votre ONG à l’égard des entreprises comme à l’égard des gouvernements, vous êtes concernées par les enjeux de DD et leurs composantes de RSE à double titre :
De même, si votre ONG travaille dans le cadre de la solidarité locale ou internationale, elle doit détenir une compétence lui permettant d’analyser les besoins et les potentiels de développement, tenant compte de la nécessaire complémentarité des volets et des acteurs de Développement Durable, de leurs interactions et de leurs synergies potentielles. Vous devez donc être en mesure d’inscrire votre démarche dans une compréhension systémique des enjeux auxquels vous avez à faire face.
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