En contrepartie du civisme des consommateurs, les entreprises ont à leur égard comme envers l’ensemble de leurs parties prenantes, des devoirs fondamentaux :
→ s’engager réellement dans un mode de fonctionnement économique durable,
→ tant au niveau de la production, que des transports et des échanges commerciaux
► (voir les critères de Responsabilité Sociétale et Environnementale des entreprises)
Les comportements des consommateurs, leurs choix ou au contraire leur manque de choix, sont influencés et parfois même conditionnés par ceux de leurs partie-prenantes que sont les entreprises et les pouvoirs publics.
Les entreprises et l’État sont donc coresponsables à l’égard des consommateurs.
Car dans une économie de marché ouverte et de plus en plus dérégulée, le lien entre salaires, pouvoir d’achat et mode de consommation constitue le véritable centre névralgique d’un Développement Durable.
► Un pouvoir d’achat insuffisant conduit à rechercher les produits les moins chers,
… généralement de moindre qualité (moins sains pour le consommateur, plus dommageables pour l’environnement, destructeurs d’emplois viables et donc de pouvoir d’achat global).
→ si l’on met sur un plateau de la balance, la richesse globale produite (sans se préoccuper de sa répartition)
► et comptabilisée sous forme de PIB (son accroissement d’une année à l’autre constituant la croissance
► économique),
→ et sur l’autre plateau, l’évaluation de la richesse détruite (environnement, santé publique, emploi et revenus,
► cohésion et lien social, éducation et culture, etc.),
… ce dernier serait le plus lourd, cet écart de poids ne cessant d’augmenter.
► Il faut donc parvenir à faciliter l’accès des consommateurs à des productions locales de qualité durable,
… quitte à consommer moins mais mieux, si le vrai coût de la qualité implique un prix supérieur :
En effet :
→ tantôt il est noyé de publicité et d’informations parfois contradictoires, et ne s’y retrouve pas.
→ tantôt il est totalement privé d’information, notamment en ce qui concerne l’origine réelle
► et la traçabilité des produits.
Or il est essentiel de faire comprendre au consommateur qu’un prix supérieur, dû à une meilleure qualité, représente à la fois :
→ une économie directe pour le consommateur, en termes de budget à plus long terme,
→ et une économie encore plus importante pour la communauté, du fait de la réduction d’impacts négatifs, sociétaux et environnementaux.
C’est pourquoi notre site grand public s’emploie à démontrer qu’un égoïsme intelligent est parfaitement compatible avec un civisme universel, dans l’intérêt de nos concitoyens comme envers les autres populations de la planète…
► Les entreprises et l’État partagent la responsabilité économique de rendre possible aux consommateurs ► ► d’accéder à des prix durables, c’est-à-dire des prix :
→ intégrant les coûts durables de la Qualité Sociétale et Environnementale (QSE) des produits et des services,
→ mais n’appliquant pas de profits (marges nettes) exagérés.
(lire la suite…)
Les entreprises doivent faire preuve de transparence à l’égard de toutes leurs parties prenantes, et fournir les garanties et certificats correspondant à :
→ l’origine des produits (traçabilité, pays d’origine clairement indiqués),
→ la sécurité des consommateurs (garanties apportées sur des risques spécifiques au produit),
→ leur qualité sociétale (conditions sociales de travail, rémunérations, couverture sociale). Les consommateurs devraient également être informés de celle du distributeur auprès duquel ils se fournissent ;
→ la qualité environnementale des produits (indices de pollution et de consommation énergétique liés à la production et à l’usage, cycle de vie et potentiel de recyclage, émissions de CO2 pour la production ; à cela, les distributeurs devraient indiquer l’indice de CO2 lié à la distribution – transport entre sites de production et de distribution, et fonctionnement du distributeur),
→ la rationalité économique des prix et marges pratiqués : les consommateurs ne doivent supporter des marges et une rémunération des actionnaires exagérées, par rapport au fonctionnement de l’économie réelle et notamment la rémunération du travail.
(lire la suite…)
► Les critères d’une Communication Responsable :
● L’un des volets de la Responsabilité Sociétale et Environnementale des entreprises, consiste dans la communication responsable à l’égard de leurs parties prenantes :
→ les consommateurs,
→ mais aussi les populations susceptibles d’être impactées par leurs activités économiques,
→ aussi bien sur le plan économique, que social, culturel et bien sûr environnemental.
● Or une simple juxtaposition de facteurs disparates ne touchant pas au cœur de métier des entreprises, ne peut constituer une véritable politique de Développement Durable. Qu’un fonds de pension spéculatif, destructeur de l’économie réelle et de l’emploi, recycle son papier, opère dans des bâtiments HQE et sponsorise des activités culturelles, n’est rien de plus qu’un écran de fumée !
● Le Développement Durable devient trop souvent un simple argument marketing, sans véritable politique cohérente de Responsabilité Sociétale et Environnementale.
► Les entreprises ne sont seules à devoir respecter le principe et les règles d’une communication responsable.
C’est également le cas de leurs parties prenantes institutionnelles ou organisées :
→ les pouvoirs publics,
→ les syndicats de salariés,
→ mais aussi les associations de consommateurs,
→ et les ONG à vocation sociale, sociétale (droits fondamentaux) ou ►►►►►► ► environnementale.
► À cet égard, le secteur de la publicité a une révolution culturelle à entreprendre :
● Il s’agit pour ce “métier”, de passer du monde de l’illusion…
→ dont la vieille recette consiste encore à détourner l’attention du public d’une réalité plus ou moins avouable,
→ pour lui vendre un monde virtuel, destiné à une consommation de masse,
→ quels que soient les impacts des modes de production et de distribution, et de la disproportion de la répartition
► des flux financiers générés par la vente.
● … à celui d’une “4 D” réelle :
→ les “2 D” traitant des enjeux véritables d’un “Développement Durable”,
→ et les “2 D” de la “démocratie” et du “droit” fondamental des populations concernées à une information
► pertinente et fiable, dès lors que la nature intrinsèque des activités économiques conditionnent leur avenir et
► celui de toute l’humanité…
Ce secteur aurait donc un grand rôle à jouer, s’il mettait ses talents au service d’une communication responsable et didactique, aidant les parties prenantes de ce développement soutenable à mieux jouer leur rôle.
Mais sans doute faudrait-il revoir le schéma actuel d’une communication laissée à la seule initiative des annonceurs dont dépendent financièrement les publicitaires de manière unilatérale et exclusive. Son système de contrôle est insuffisamment indépendant et n’a pas encore intégré les principes de la Responsabilité Sociétale et Environnementale. Et notamment les critères d’une communication responsable…
Voir notre page : Codes de conduite et communication responsable
C’est pourquoi l’objectif du site FRANCE DURABLE est de faciliter l’accès des consommateurs à des produits locaux durables, sur la base d’une information responsable, avec le concours d’*entreprises transparentes*.
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