Consommation durable = consommation responsable

Responsabilité Sociétale et Environnementale du consommateur

Elle correspond aux enjeux dits de développement durable unissant désormais toute l’humanité en une communauté de destin,

  • qui ne permet pas plus à l’espèce humaine de s’affranchir de celui de toutes les autres espèces vivantes,
  • qu’il ne permettra indéfiniment à des élites (au sens du mot “élu” ?) nationales et mondiales de jouir d’une abondance de biens et d’une qualité de vie sans commune mesure avec la situation inverse de la majeure partie des populations, et à leurs dépends.

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►► Voir également notre page : Enjeux, domaines & critères de développement durable



Or, étrangement, les consommateurs ont insuffisamment conscience de leur instrumentalisation par les véritables bénéficiaires de la mondialisation économique et de la globalisation financière.

  • La consommation de masse mondialisée est pourtant le rouage central d’un hold up permanent exercé par le capital sur le travail et sur les sociétés de consommation elles-mêmes, comme sur la Nature. Ressources humaines et ressources naturelles étant traitées à l’identique, c’est-à-dire chosifiées et mercantilisées sans limites.
  • Quels sont les enjeux de développement durable dépendant le plus directement de nos modes de consommation ?



  • Volet environnemental, local et global : c’est généralement celui que les consommateurs retiennent le plus, sinon malheureusement le seul…

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    • Consommer local, c’est d’abord limiter les transports et tous leurs impacts environnementaux.

      ● Les distances entre production et consommation, les modes de transports :

      ont un impact environnemental important (besoins énergétiques, pollution atmosphérique, pollution maritime, réchauffement climatique),

      économique (renchérissement des produits)

      et même social (conditions de travail des travailleurs du transport routier et maritime international).

      ● A l’inverse, consommer des produits locaux et donner la préférence à des fruits et légumes de saison :

      limite tous les impacts négatifs liés à la distance,

      c’est faire travailler une industrie relevant d’une réglementation environnementale plus responsable,

      Dans ce cas, l’impact environnemental local et global serait moindre, pour le plus grand bien de la planète et de l’ensemble des populations.



      Malgré tout il reste beaucoup à faire en matière de décryptage.

      ● Par exemple, si le BIO améliore considérablement la situation sur les volets

      de sécurité des consommateurs,

      et de prévention de la pollution dans la zone de production,

      … il n’est pas exempt d’aberrations liées au choix de certains ingrédients ou aux transports.

      ● Notamment l’invasion de certaines graisses végétales exotiques, comme l’huile de palme, gagne l’industrie agroalimentaire, jusqu’à de nombreux produits BIO

      Quel en est leur bilan RSE, tant sanitaire que sociétal, économique et environnemental ?

      Pourquoi persister dans un tel choix ?

      Et quel est donc le sens de ces activités économiques, en termes de Développement Durable ?

  • Volet social du travail : consommer local, c’est préserver l’emploi local, favoriser des conditions de travail satisfaisantes et des niveaux de salaires compatibles avec des conditions de vie décentes.

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    • Un retour important à une consommation locale :

      susciterait une relocalisation de la production,

      renforcerait l’emploi à l’échelle nationale, toutes activités économiques confondues (inversion de l’effet dominos des délocalisations),

      réduirait le coût du chômage et les coûts induits de la fracture sociale,

      ainsi que les souffrances non quantifiables de la désocialisation des personnes exclues par l’économie et privées de fait de leurs droits fondamentaux.

  • Volet sociétal : parce que la préservation de l’emploi et du pouvoir d’achat est essentielle à la cohésion sociale et à la vie locale, elle contribue à prévenir l’exclusion sociale.

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    • Peu à peu, le dialogue social est disqualifié et ce sont les bases-mêmes de la démocratie qui sont menacées.

      Or les marchandises ne sont pas neutres, car elles véhiculent et finalement transmettent le contexte sociétal de leur élaboration ; c’est donc d’abord aux produits et aux capitaux plutôt qu’aux personnes, qu’il faut imposer un passeport RSE et un visa QSE

      Une relocalisation significative de notre activité économique :

      ré-alimenterait les budgets de l’État (sécurité sociale, retraite et prévoyance), ce qui n’est pas le cas dans les pays à bas coûts et à droits sociaux réduits ou inexistants,

      permettrait la revalorisation des salaires et du pouvoir d’achat,

      préviendrait la dégradation des conditions de travail et du dialogue social.

      Alors que des choix de consommation aveugles ou irresponsables :

      accroissent inévitablement les risques de délocalisation,

      de désertification économique et de mort sociale des territoires.

      ● Plus les consommateurs sont proches de la production :

      plus ils sont parties prenantes de son impact sur l’environnement et sur la société,

      et sont susceptibles d’exercer leurs droits de regard sur les pratiques du secteur économique.

      ● De plus, une société civile locale forte de ses droits démocratiques est plus apte à prévenir tout comportement économique délictueux au regard du droit social et environnemental national.

      Consommer local constitue finalement un moyen de prévenir l’effritement progressif des valeurs et des dispositifs démocratiques.

  • Volet économique : il est en fait le plus stratégique et paradoxalement celui dont les consommateurs ont peut-être le moins conscience.

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    • C’est le consommateur qui, par son pouvoir économique, incarne la finalité du marché.

      Son comportement en renforce les rouages et les impacts :

      ● En recherchant systématiquement des produits dont le bas coût est incompatible avec la Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) des entreprises :

      il aggrave partout dans le monde les conséquences d’une économie non soutenable,
      et agit finalement contre ses propres intérêts.

      ● Alors qu’en choisissant des produits de haute Qualité Sociétale et Environnementale (QSE), il contribue à un Développement Durable :

      dans l’intérêt de toutes les populations du monde,

      comme dans son propre intérêt à long terme.


Co-responsabilité pour la cohérence entre production et consommation durables (PCD)

  • Mais les enjeux de développement durable engagent la responsabilité conjointe de toutes ses parties prenantes, que sont également les entreprises, l’État et la société civile dans son ensemble :

►► Voir notre page : Parties concernées, parties intéressées & parties prenantes


  • Aucune des parties ne doit se contenter d’attendre pour s’engager que d’autres prennent l’initiative du changement, car cet attentisme est source d’immobilisme. Mais au sein de chacune de ces catégories, nombreux sont ceux qui sont désormais persuadés que nous sommes à un tournant décisif. Que ceux-là se rapprochent et coopèrent, peut réellement tout changer :

►► Voir notre page : Synergies : complémentarité, volonté et capacité d’agir ensemble


  • Voilà pourquoi le programme FRANCE DURABLE entend contribuer à ce rapprochement et à cette coopération :

►► Voir notre page : Les synergies recherchées par le programme


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